Zeinab Camara, celle qui veut développer le football en Guinée

Mettre en place une pépinière de jeunes talents qui font la fierté de la Guinée, c’est le rêve de Zeinab Camara.

Déterminée plus que jamais à aider à l’épanouissement de ”toute cette couche vulnérable” du pays, Zeinab Camara est convaincue que le football est bel et bien ”un secteur de promotion” pour les plus jeunes.

La présidente du Fatala Football Club à Boffa, d’où elle est originaire, aide les plus jeunes, garçons et filles, à s’épanouir par le football.

Des jeunes filles, le ballon au pied, c’est une scène très banale désormais en Guinée.

Les fondations sont posées depuis déjà deux ans à 150 km de Conakry, la capitale guinéenne.

Retour aux sources, à la préfecture de Boffa. Celle qui a grandi au Royaume-Uni, fief du ballon rond, a pour passion le football, depuis son enfance.

Entrée en politique par la suite, Zeinab Camara, Cheffe de Cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique guinéen, n’a pourtant jamais oublié sa passion.

Grâce à la nouvelle politique de la FIFA, Zeinab Camara a pu reprendre le club préfectoral de Boffa au lieu de créer un club privé, comme elle le souhaitait au départ.

Après un tournoi de ”détection” afin de repérer les futurs talents, son but est désormais de bâtir une équipe forte.

“Le club est en D2 pour l’instant, nous ne sommes pas encore en championnat national, ce qui est une bonne chose parce que ça nous permet d’avoir du temps pour structurer et avoir un bon élan”, explique-t-elle avec réalisme.

Plus que jamais déterminée à aider à l’épanouissement de ”toute cette couche vulnérable” du pays, Zeinab Camara est convaincue que le football est bel et bien ”un secteur de promotion” pour les plus jeunes.

Une jeunesse victime du décrochage scolaire qu’elle souhaite voir retourner sur les bancs de l’école, sans pour autant abandonner leur sport favori.

Le bon compromis est l’académie de football Ortega, rattachée au Fatala Football Club, qui accueille des enfants et des pré-adolescents de 6 à 14 ans, tous scolarisés obligatoirement.

On leur dit, vous avez au moins deux options, soit vous devenez des footballeurs professionnels, ou bien, si vous ne le pouvez pas, vous avez au moins la formation pour avoir une insertion socio-professionnelle décente”, explique la cheffe de Cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur de la Guinée.

Les résultats sont là et les parents sont rassurés pour l’avenir de enfants, également parties prenantes de l’académie Ortega

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