Santé sexuelle et reproductive: Des jeunes sont mis en contribution.

« Zéro besoin non satisfait en matière de planification familiale, zéro décès maternel évitable, zéro violence basée sur le genre et les pratiques néfastes à l’horizon 2030 »

 

C’est pour remédier à ce fléau que s’est tenue une cérémonie de lancement du « projet de renforcement des capacités des adolescents et des jeunes à exercer leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive dans les régions du Centre et du Centre-Ouest » le mardi 28juillet 2020 à Ouagadougou.

D’un coût total estimé à 800.000.000FCF avec une durée de trois ans (2020-2023), ce projet regroupe quatre composantes a souligné la Présidente nationale de l’association burkinabé pour le bien-être familial (ABBEF) Wendyam Kaboré.

De ces composantes, on peut noter l’accès aux informations et aux services de la santé sexuelle et reproductive (SSR) des jeunes (en créant des espaces spécifiques), la fourniture des services de santé sexuelle et reproductive de qualité aux adolescent-e-s et aux jeunes, la création d’un environnement propice et favorable à la promotion de la SSR et de la coordination, du suivi-évaluation et des ressources humaines a-t-elle poursuivi.

Ce projet qui sera assuré par KIMI, ABBEF, JOICFE (japanese organization for international cooperation in family planning), dont la cohésion globale et la responsabilité de sa mise en œuvre   sous la supervision de l’UNFPA( le fonds des nations unies pour la population) , s’articulera sur un processus continu de collecte systématique d’informations pour rendre compte de la réalisation des objectifs, des indicateurs du projet selon une gestion axée sur les résultats, sur l’interprétation des informations collectées, sur l’élaboration d’un plan de suivi participatif (qui permettra de communiquer et de rendre compte des progrès et des résultats obtenus), sur un examen spécifique à mi-parcours basé notamment sur l’enquête de référence réalisé au début du projet pour analyser les progrès accomplis vers la réalisation des résultats et pour ajuster les stratégies si nécessaires et enfin sur une évaluation finale conduite à la fin de l’intervention et qui analysera les résultats du projet en terme d’efficacité, d’efficience et de durabilité a-t-elle ajouté et d’expliquer que  le choix porté à ces régions suscitées résulte du fait qu’elles rencontrent de « gros » problèmes  tout en espérant  que d’autres  centres soient pris en compte si toute fois il y’a prolongation.

La représentante des bénéficiaires , d’ailleurs très jeune, Reine Stéphanie Thiombiano qui s’est dite animée d’un sentiment de grande satisfaction et de joie et qui reconnait que le projet est ciblé puisque concernant les 2/3 de la population que sont les jeunes et les adolescents a rassuré au nom de ses pairs qu’ils travailleront avec les acteurs de mise en œuvre du projet afin qu’ils puissent atteindre les objectifs escomptés « On a besoin de dynamisme , de la disponibilité des jeunes , c’est à travers les jeunes qu’on pourra faciliter la mise en œuvre des activités du projet sur le terrain et accompagner également les acteurs du projet ».

Un Comité technique de suivi de projet présidé par le ministère de la santé et composé de représentants du ministère de la santé, du ministère de la Femme, du ministère de la jeunesse, du ministère de l’éducation nationale, du ministère de l’enseignement supérieur outre des représentants de la fondation KIMI, de l’ABBEF, de JOICFP, de la JICA et de l’UNFPA sera mis  en œuvre  dans les jours à venir a indiqué la 1rère Dame et d’ailleurs fondatrice de KIMI, Sika Kaboré.

La photo de famille des officiels a mis fin à ladite cérémonie. Des artistes ont aussi été invités pou rendre agréable l’évènement.

L’UNFPA est présente au Burkina Faso depuis 45ans et travaille auprès du gouvernement burkinabé et des autres acteurs pour le plein épanouissement des populations, hommes et femmes et plus particulièrement des adolescents et des jeunes.

 

benedicteoued@gmail.com.

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