Dans le cadre de la célébration en différé de la journée internationale des droits des femmes ; l’IPBF (Initiative Pananetugri pour le bien-être de la femme) a convié l’ensemble des féministes autour d’un thé le jeudi 31 mars 2022 à Ouagadougou.
« Ce thé féministe est un après- midi convivial pour les filles et femmes du Burkina Faso (BF) : je dirai les activistes, les leaders des organisations de promotion des droits des filles, des femmes et aussi les féministes » a expliqué la directrice exécutive de IPBF Wendyam Micheline Kaboré 
et de poursuivre « Un thé féministe pour discuter ensemble, toute génération confondue sur la problématique de la question de la femme au BF ».
Ce thé a regroupé aussi bien des ainés que la jeune génération, a-t-elle précisé « L’ancienne génération ; ce sont nos devancières, des femmes qui étaient au charbon, au four et au moulin depuis Beijing en 1995 pour promouvoir les droits des femmes au BF et qui sont là aujourd’hui nanties d’une expérience que nous les jeunes générations avons besoin d’apprendre pour pouvoir avancer.
Et aussi avec les jeunes, pour qu’ils puissent apprendre des ainés, pour que les ainés puissent les accompagner ».
Ce thé féministe pour Micheline, a été une occasion pour regrouper tout le monde autour de la problématique des droits des femmes et des filles au BF pour mener des réflexions sur les actions collectives et synergies qu’ils pourront organiser afin d’atteindre cet objectif : le bien-être de la fille et de la femme au BF .
Les attentes ont été comblées.
En ce qui concerne les attentes, elles ont été comblées a conclu Micheline « Nous avons eu toutes les composantes de la société : Nos ainés, les jeunes, les journalistes, les personnes vivant avec un handicap ; des activistes et des jeunes filles. Tout le monde était là. malheureusement certaines personnes n’ont pas pu se joindre à nous, mais ce n’est que le début du commencement car des prochaines fois vont se poser afin de poursuivre cette action que nous avons démarré qui va nous conduire à la mise en place d’un plan d’actions et des activités que nous allons mettre ensemble en œuvre avec toute cette composante dont j’ai tantôt parlé pour que nous puissions apporter un changement significatif des conditions de vies des filles et des femmes au Burkina ».
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