Résilience de la femme rurale : Des partenaires du REPAFER s’engagent à accompagner les femmes rurales.

 

La commune rurale de Laye (localité située dans le Plateau-Central à 35 kms de la capitale Ouagadougou), a abrité du 20 au 21 octobre un forum national pour le renforcement de la résilience de la femme rurale.

Pour ce qui est de la 4ème édition qui s’est étalée sur deux jours, ce sont des communications qui ont été présentées par des partenaires, des acteurs qui ont été aguerris a expliqué la Directrice régionale de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille du Plateau-Central, Marie Thérèse Sombougma, d’ailleurs modératrice du 2ème jour.

En plus des communications, des informations ont été portées à la connaissance des femmes travaillant et évoluant dans le monde rural « Elles nous viennent de plusieurs localités du Burkina Faso (BF). C’est un forum national et j’ai pu identifier des femmes de l’Est, du Centre-Sud, du Plateau-Central, du Centre-Nord et d’autres régions.

Durant ces deux jours, ce sont des formations sur des thématiques assez intéressantes et beaucoup d’informations ont été portées à leurs connaissances qui vont certainement les aider dans leurs quotidiens, vue qu’elles travaillent dans le monde rural et cela concerne surtout au monde agricole ».

Marie Thérèse  a félicité la Coordonnatrice nationale du REPAFER (réseau pour la promotion et l’autonomisation de la femme rurale), Mamounata Ki/ Ouédraogo, pour la 4ème fois consécutive de l’organisation du forum national  pour la femme rurale en précisant qu’en ce qui les concerne,   le ministère déjà organise les femmes en coordination «  Nous avons des organisations de femmes au niveau des coordinations régionales, provinciales et départementales et c’est pour arriver à rassembler les femmes  en vue de mieux  les accompagner  et d’atteindre le plus de femmes dans nos régions. Pour ce qui concerne la collaboration avec le REPAFER (la coordonnatrice fréquente déjà nos structures), pour tout ce qu’il y’a comme appui ; nous pourrons aussi les orienter vers des structures et les partenaires qui sont dans nos régions et pour avoir le plus d’accompagnement auprès de ces partenaires.

J’ai demandé aux femmes dans mon mot de clôture, d’utiliser ces connaissances acquises durant ces deux jours de travaux dans leurs activités quotidiennes ; c’était vraiment mon souhait et nous souhaitons vraiment que tout se passe bien et que nous puissions nous retrouver encore pour le forum de la 5ème édition de la femme rurale ».

Zénabo Sawadogo, présidente de l’association pour le développement et l’épanouissement de la femme du Kénédougou dont le siège est à Orodara reconnait avoir reçu beaucoup au forum « Ce que j’ai reçu ici au forum, c’est beaucoup, c’est immense. J’ai eu des contacts des partenaires, des partages d’expériences J’ai plus reçu que ce j’ai donné puisque nous sommes une nouvelle structure, nous venons à peine d’être créées en 2020.

La Coordonnatrice du REPAFER a bien fait de nous convier. Nous avons   eu beaucoup et nous irons voir comment réorganiser nos femmes et aller de l’avant pour vraiment aider la femme à s’en sortir ».

Zénabo qui a remercié Mamounata pour une telle initiative, a demandé à Dieu (Dieu continuer de l’accompagner et nous aider aussi) de l’accompagner dans sa mission pour le combat qu’elle mène pour les femmes et l’appel qu’elle a lancé envers tout le monde « C’est d’avoir un regard sur la femme, aider la femme et comme on a coutume de le dire, une femme éduquée, c’est une nation qui gagne. La femme est au centre de tout, c’est elle la 1ère à se lever à la maison et la dernière à se coucher ; en plus l’éducation des enfants lui incombe. J’invite les uns et les autres à mettre l’accent sur la femme. Si on accompagne la femme, c’est l’Etat aussi bien le pays et tout le monde qui gagne ».

Des partenaires du REPAFER ont fait des communications allant dans le sens du thème « Impulser les politiques structurales pour l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) par la promotion des droits des femmes en général et ceux de la femme rurale en particulier ».

De ces communications qui ont  pris deux jours,  il y’a entre autres  celle de  Dame Saki de l’INERA qui  est revenue sur la patate à chair orange et du composte Bokachi.

Pour ce qui est de la patate à chair orange (une forme de valorisation afin que les femmes puissent comprendre qu’il y’a des cultures de rente qui peut les aider à augmenter leurs revenus selon ses dires), elle a expliqué le processus de production en montrant ce qu’on pouvait faire avec cette culture sans oublier de mentionner qu’il existent différentes variétés au BF  et d’ajouter que le  prix des boutures s’élève à 30 FCFA et elle (bouture)  est accessible à l’INERA  dans la limite du stock disponible .

Par rapport au compost Bokachi, il faut savoir qu’il a été introduit au Burkina Faso (BF) en 2018.

C’est l’INERA qui a introduit le compost Bokachi au BF, ce compost nous vient du Japon

Abdoul Salam Wango du FODEL (fonds de développement de l’élevage) a indiqué que la structure créée dans les années 1996 dont l’objectif principal, c’est de coordonner et de mobiliser tout ce qu’il y’a comme fonds destinés au développement du secteur de l’élevage est chargée d’octroyer des crédits.

 Pour ce qui est des missions du FODEL, il faut retenir qu’il finance tout ce qui est en lien avec la santé animale, intervient à but communautaire pour octroyer aux populations des forages, octroi du crédit dans la production, transformation et commercialisations des produits animaux sans oublier les formations.

Il a en outre souligné « Il   faut être Burkinabé pour pouvoir bénéficier de l’aide, exercer vraiment l’activité, ne pas avoir de crédit ailleurs. Et Pour les personnes physiques, avoir l’âge de la maturité, c’est-à-dire 18ans et l’accent est mis sur les jeunes et les femmes lorsque la demande est très forte.

Il faut avoir une garantie en nature, la caution solidaire, il faut bénéficier d’une assurance.

Pour le montant, nos montants sont de 500.000 à 10.000.000FCFA et dans la pratique, on prête 250.000FCFA à ceux qui en veulent et les montants de plus de 10.000.000FCFA sont gérés par le Conseil d’administration ».

Diakonia, SENAFER et IPBF sont les partenaires financiers qui ont accompagné cette activité

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