Renforcement de la Cohésion Sociale et du Vivre-Ensemble au Burkina Faso (BF) : Quelle contribution de la jeune fille et la femme du Burkina Faso (BF).

Du 15 au 16 mai 2023 se tient à Ouagadougou l’atelier de réflexion sur la contribution de la femme et de la jeune fille burkinabé au renforcement de la Cohésion Sociale et de la Capitalisation des initiatives féminines en matière de Paix et de Cohésion Sociale.

Cette activité qui rentre dans le cadre des journées de la famille(qui se tient chaque 15mai) et celle du Vivre-Ensemble en Paix (qui se tient  chaque 16mai) qui se tient aussi bien au niveau virtuel qu’en présentiel, vise le Renforcement des familles et également l’amélioration de la Paix a expliqué la coordonnatrice nationale du Cadre de concertation des organisations intervenant sur le genre et la participation des femmes, Martine Yabré .

La présente Initiative vient d’une Idée partie depuis janvier 2023 lorsqu’il y’eut l’enlèvement d’une cinquantaine de femmes à Arbinda et c’est à partir de là que des Assises nationales  des femmes et des organisations de femmes ont été lancées afin qu’elles puissent faire leur introspection et aussi le point des acquis au profit de l’amélioration de l’amélioration  de Vivre-Ensemble au Burkina dans un contexte de crise sécuritaire sans pareil où les libertés des déplacés commencent à se restreindre tout seul , a-t-elle poursuivi «  En tant que femmes, en tant que jeunes filles , en tant que piliers de nos familles et de nos communautés , c’est vraiment cette ambition qui nous a amenées à nous concerter avec des femmes de médias avec des femmes d’autres organisations et des femmes chefs d’entreprises , les femmes du monde rural. La tenue d’Assises nationales étant importantes, nous nous sommes dit qu’il fallait préparer ces Assises, et c’est dans ce sens que nous avons pris l’initiative d’organisation d’un atelier de réflexions sur la Contribution de la femme et de la jeune fille au Renforcement de la Cohésion Sociale et du Vivre-Ensemble au Burkina. Et nous avons pu bénéficier de l’appui du Fonds commun genre pour réaliser cette Initiative qui doit se tenir ou qui est en train de se tenir les 15 et 16 mai qui sont aussi des journées spéciales que nous devons commémorer ».

Cet atelier, est un atelier qui augure toute une séries d’ateliers  qui vont aboutir à la tenue d’Assises nationales du BF sous le Prisme de la Recherche de Paix, de la Reconstruction Sociale a exprimé la Marraine , Salimata Nébié  Haute Représentante du mécanisme international prévention et d’alertes précoces des crises au Sahel (MIPAS) « Vous savez que nous vivons d’une grande crise grave et profonde  au Burkina et  il aurait été impossible pour moi de ne pas m’associer , de ne pas m’impliquer à une telle Initiative en tant que Haute Représentante du mécanisme international prévention et d’alertes précoces des crises au Sahel. Le Cadre est l’organisation de la société civile qui siège comme membre statutaire au sein du MEPAS au BF. On a aussi d’autres associations de la société civile au Mali et au Niger qui siègent comme statutaires au sein du MEPAS. Alors, tout ce que le Cadre entreprend dans le cadre de la Paix, la Sécurité, la Stabilisation, nous serons toujours de leurs côtés.

Je suis une militante des Droits Humains, je suis aussi comme une personne qui s’est investie avec la société civile pour un certain nombre de suivi et d’enjeux cruciaux pour le Burkina et je pense que c’est au vu de cette expérience qu’elle m’a demandée non seulement en tant que Haute Représentante du MIPAS, mais aussi en tant que membre de la société civile du BF ».

Au sortir de ces 48H de rencontre, les femmes sortiront avec un mécanisme déjà ficelé, foi de Martine «   Nous allons discuter sur notre engagement et le type de leadership qu’il nous faut pourque nous soyons structurés et ne plus allés en rangs dispersés sur la question de la Consolidation, la Cohésion Sociale et du Vivre-Ensemble. Nous allons également échangé sur les différentes approches en matière de Solutions non militaires c’est-à-dire Solutions communautaires qui peuvent permettre de mobiliser les femmes  et les jeunes dans les plus fins contrées du Burkina pour les mettre en œuvre et  en mouvement.

 Nous allons également parler des expériences ailleurs qui peuvent nous inspirer pour pouvoir gagner, nous allons réfléchir sur comment mobiliser les opportunités qui nous permettront de  tenir face aux défis que nous devons relevés et aux défis que nous avons décidés ensemble de relever ».

Un panel a été animé par des femmes et homme spécialistes de questions sécuritaire

Engagement communautaire et leadership des femmes et des jeunes filles face aux défis sécuritaires animé par New Hamed Barry, journaliste,

Capitalisation des initiatives des organisations de femmes et de jeunes filles en matière communautaire : Enjeux et perspectives pour le renforcement de la stabilité animé par son Excellence Salimata Nébié/Kondombo, HR MIPAS,

Solutions non militaires de l’insécurité et le rôle des communautés et des familles par Rasmata Derra, Experte genre, médiation et gestion des conflits.

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