« La protection sociale, mesdames et messieurs les journalistes, est plus qu’un concept, c’est un pilier fondamental de tout développement humain durable et inclusif. Elle vise à réduire la pauvreté, à atténuer les chocs économiques et sociaux, à promouvoir l’égalité des chances et à préserver la dignité de chaque citoyen, du berceau à la tombe. Elle est l’expression de notre solidarité nationale et de notre engagement collectif à ne laisser personne de côté. C’est dans cette optique que le Burkina Faso, sous l’impulsion du Gouvernement, a élaboré et adopté sa Stratégie Nationale de Protection Sociale (SNPS) et son PAO en octobre 2024 pour remplacer la politique nationale de protection sociale qui a pris fin en décembre 2022 » Dixit le Secrétaire permanent du Conseil national pour la protection sociale (SPCNPS), Amédée Bamouni.
Ce sont au total une quarantaine de journalistes (des médias publics et privés, de l’audiovisuel, de la radio, de la presse écrite et de la presse en ligne) et de communicants des ministères qui ont été conviés par le Secrétariat permanent du Conseil national de la protection sociale (SPCNPS) pour s’imprégner du contenu de la stratégie nationale de la protection sociale (SNPS) du 07 au 08 juillet 2025 à Ziniaré.
Cette rencontre marque le début d’une série d’ateliers de vulgarisation de la stratégie nationale de protection sociale a expliqué le SPCNPS Amédée « Il faut dire que depuis 2012, le Burkina Faso (BF) avait adopté la politique nationale de protection sociale et cette politique est arrivée à terme en décembre 2022. L’État a élaboré la stratégie nationale de protection sociale pour remplacer la politique qui va courir de 2024 à 2028. Cette politique nationale de protection nationale vise à une protection intégrale de l’ensemble de la population en matière de protection sociale notamment les vulnérabilités sociales, la détresse et l’assurance sociale ».
Le SPCNPS Amédée Bamouni et son chef de communication Louis Gansonré.
Le journaliste, tout comme le génie militaire facilite l’avancée du reste des troupes, il est l’œil et l’oreille de la société, les transmetteurs des messages clés, les catalyseurs du changement et l’adhésion des autres acteurs, a souligné SPCNPS Amédée.
C’est pourquoi, il a souhaité qu’à travers les reportages , les articles , les émissions radio et télévisées des journalistes, la SNPS soit mieux connue par les autres acteurs du domaine de la protection sociale y compris les populations en précisant que cet atelier a pour objectif de les outiller avec les éléments de langage nécessaires pour qu’ils puissent , à leur tour, relayer de manière juste et claire l’information sur la Stratégie Nationale de Protection Sociale 2024-2028 « Comme je le disais, nous voulons engagé une série d’ateliers d’appropriation de la stratégie par les acteurs du domaine de la protection sociale et il était bon pour nous d’avoir l’accompagnement des journalistes et des communicants en tant que hommes et femmes de relais de l’information .
Cet atelier en réalité, c’est une manière d’amener les journalistes à mieux connaitre la stratégie afin qu’ils puissent nous accompagner le mieux possible ».
Le SPCNPS Amédée est revenu sur l’assurance sociale.
La cible était vraiment représentée
Pour lui, quand on parle d’assurance sociale, on peut déjà évoquer l’assurance maladie universelle qui est d’actualité actuellement et c’est l’un des pas de l’assurance sociale « On peut aussi parler de la sécurité sociale notamment l’ensemble de l’assurance vieillesse, assurance maladie. Les travailleurs du public ne trouvent pas d’inconvénients en ce qui concerne l’assurance sociale. Le problème réside au niveau des travailleurs du privé et du secteur informel et nous devons les amener à connaitre l’importance de la sécurité sociale. Donc pour nous, il faut promouvoir la sécurité sociale de manière à ce qu’elle soit une source de mitigation des risques sociaux pour les travailleurs du privé et du secteur informel ».
La stratégie a été élaborée de manière participative et inclusive.
Cela signifie que les départements ministériels ont participé à l’élaboration de la stratégie ; malheureusement pas eux tous a déploré le SPCNPS « Il faut aussi ajouter le Conseil national pour la protection sociale dont le Secrétariat permanent. Le Conseil regroupe un certain nombre de départements ministériels avec un certain nombre de structures qui interviennent dans le domaine de la protection sociale. Ils sont suffisamment imprégnés de la stratégie, mais pas tous les acteurs. C’est pour cela, nous sommes en train de vouloir organiser une série d’ateliers pour permettre aux uns et aux autres de mieux s’approprier le contenu pour mieux agir. Donc, dans les jours à venir vous allez voir que nous allons introduire un certain nombre d’acteurs dans cette communication notamment les gouverneurs, les délégations spéciales. Il y’a aussi un certain nombre d’acteurs déconcentrés que nous allons chercher à réunir à travers des ateliers pour leur permettre de s’approprier de la stratégie. Je tenais aussi à relever que nous avons l’accompagnement de nos partenaires notamment l’UNICEF qui a bien voulu financer un certain nombre d’ateliers de vulgarisation de la stratégie ».
Les femmes et hommes de médias se sont approprié la stratégie nationale de protection sociale grâce à deux (communications dites par Anawana Walter Zagué et de Maimouna Bamogo) et grâce aussi aux interventions suivies d’explications claires et nettes du SPCNPS Amédée.
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