Programme de Leadership Féminin (PLF) : Il y’a encore du Pain sur la Planche.


« Le programme Leadership Féminin (PLF) a été une belle aventure avec trente femmes de trois pays différents (Burkina Faso (BF), Mali et Niger). Cela été des enseignements de qualité qui ont été dispensés avec des femmes qui ont une volonté d’apprendre et de participer à un changement .Je pense qu’il est important que la question du Genre puisse être prise en compte pour une réduction des inégalités de Genre mais aussi pour une appréciation des lois et l’intégration de la Voix des femmes au niveau de ces lois pour qu’elles puissent correspondre aux besoins de tous et aux réalités et non seulement au niveau des femmes qu’au niveau des familles .C’est un beau projet qui a été mis en place avec de belles réussites aussi bien au niveau local que régional et national » Dixit Emilie Mignon, directrice des opérations DRC Mali  .
Mis en œuvre le 1er mars 2019 par le Conseil Danois des Réfugiés (DRC) en consortium avec le Réseau Ouest-Africain pour l’édification de la Paix (WANEP), le PLF pour une Gouvernance inclusive de la Sécurité dans le Sahel (Burkina Faso (BF), Mali et Niger) a pris fin.
L’atelier de clôture a eu lieu le lundi 31 octobre 2022 à Bamako.
Emilie Mignon, directrice des opérations DRC Mali qui a espéré qu’il y’ait un PLF 2 différent du 1er (L’idée n’est pas de refaire des formations, de refaire des plans d’actions, mais ce qui est sûr, c’est qu’il y’a des leçons qui sont en train d’être tirées), a souhaité qu’il y’ait des actions plus localisées avec l’intégration de sociétés féminines, plus localement avec des actions plus au niveau communes et cercles « C’est sûr qu’on passera à un PLF2. L’idée c’est de capitaliser sur l’enseignement que les membres du Vivier ont pu recevoir parce que finalement entre le temps de la fin de la formation, le temps de la mise en place des plans d’actions et l’argent qui étaient disponible pour les plans d’actions, il y’a eu une marge qui était un peu plus faible et qui était insuffisante pour avoir un impact ».
Pour Adjara Chaibou issue du Niger et membre du Vivier d’expertise féminin pour une gouvernance inclusive au Sahel (programme PLF) qui reconnait avoir beaucoup appris du PLF, a souhaité qu’il y’ait un PLF 2 « Le PLF, quand on prend le programme en entier, c’est vraiment un programme avec pleines d’ambitions et j’ai beaucoup appris de ce programme. J’ai été formée plusieurs fois sur plusieurs thématiques et ces formations me servent aussi bien dans ma vie quotidienne que celle professionnelle.
Cependant, normalement le PLF ne doit pas seulement se limiter à des séances de formations. Il y’a des plans d’actions par pays, mais à ce que je sache, aucun pays n’a reçu un appui pour la mise en œuvre de son plan d’actions. Si les plans d’actions étaient mis en œuvre tel que conçu, cela allait être une grande crédibilité, une grande réussite pour ce programme.C’est comme si le PLF est à mi-cheval, il y’a encore du pain sur la planche »

benedicteoued@gmail.com

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