Politique : l’APMP donne sa lecture sur la situation nationale.

Les conférenciers du jour
Les journalistes
Les journalistes
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« Si nous partons en rang dispersé, cela nous affaiblira et si nous sommes faibles, l’ennemi va gagner le terrain ; on ne dit pas à l’opposition d’être d’accord avec tout ce que la majorité veut faire, mais ce sur quoi les femmes demandent ,que chacun mette de l’eau dans son vin afin que nous nous donnions la main pour travailler ». Dixit Jacqueline Konaté.

L’alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) a organisé en son sein une conférence de presse le jeudi 08 juillet 2021.

La présente conférence de presse s’inscrit dans la volonté et le soucis majeur de l’APMP de donner à l’opinion nationale et internationale l’information juste et objective , de leur livrer sa lecture sur les sujets importants de l’heure et de partager avec eux leurs points de vue sur les questions brulantes du moment ont expliqué les conférenciers du jour.
L’ordre du jour a porté essentiellement sur la situation nationale axée sur Trois points : Il s’est agi des récentes mesures prises par le Président du Faso en réponse à la situation sécuritaire, de l’attitude de l’opposition politique face aux questions d’intérêt général et enfin de l’avenir du dialogue politique initié par le Président du Faso.
En ce qui concerne le 1er point, les conférenciers du jours sont revenus tout d’abord sur la tragédie de Solhan au début du mois de juin avec le massacre de plus d’une centaine de concitoyens suivie de l’embuscade meurtrière contre les forces de défense et de sécurité (FDS) ayant entrainé la mort d’une quinzaine de valeureux soldats. Ces attaques meurtrières perpétrées par les forces du mal selon leurs dires, endeuillent les populations et ils sont convaincus que ces forces du mal veulent empêcher le peuple burkinabé de se battre quotidiennement et d’œuvrer inlassablement pour son développement.
Suite à cette nième barbarie, le Président du Faso Roch Mar Christian Kaboré, toujours à l’écoute de sa population (déjà en colère) a pris la résolution de trouver des mesures énergétiques et radicales pour résorber la question de l’insécurité, ont-ils précisé. De ces mesures, on peut citer la réorganisation de la chaine de commandement au sein des FDS et un meilleur redéploiement des ressources en vue de continuer la mise à niveau des équipements des FDS entamée depuis 2016, la mise en place des forces spéciales qui témoigne une fois de plus de la montée en puissance des FDS sur le théâtre des opérations, le changement de main des ministères de la défense et de la sécurité.
Les conférenciers ont profité interpeller les mouvements des droits de l’homme qui selon eux empêchent les FDS de faire correctement leur travail en réponse à la question d’un journaliste qui ne comprend pas pourquoi les FDS sont clamés et pourtant ils sont massacrés à tout moment « Les terroristes tuent et personne ne les attaque. Mais si l’armée tue une personne, les mouvements des droits de l’homme sont derrière elle.
Quand nous soutenons les FDS, c’est par rapport à tout cela : travailler avec des normes et travailler sans normes, ce n’est pas la même chose ». 
Pour le 2ème point relatif à l’attitude de l’opposition face aux questions d’intérêt national, la majorité a trouvé que l’opposition a trahi, c’est pourquoi elle lui a demandé d’être sérieuse en matière de politique, honnête , et l’a invité par ailleurs à faire preuve de discernement et savoir raison garder afin de préserver l’esprit républicain qui a toujours été une des valeurs fondamentales enviées par beaucoup de pays et qui incarnent le pays.
De l’avenir du dialogue politique, la majorité est déçue de l’opposition même si elle sait que l’opposition a le droit de marcher. Pour elle, l’opposition ne devait pas sortir dans la rue pour manifester son mécontentement du moment qu’un dialogue avait été déclenché « Au niveau du dialogue politique, il y’avait un règlement intérieur qui a été adopté par les deux parties ; un des points forts du règlement intérieur était que toute recommandation serait adoptée, par consensus et déposé sur le bureau du chef de l’Etat. s’il y’avait un problème ou on ne s’est pas entendu, ce n’est pas dans la rue qu’il fallait sortir pour résoudre le problème , dès lors que c’est l’opposition même qui a demandé une 2ème phase du dialogue politique (les dates étant données les 2 et les 3 juillet dernier), même si l’opposition a le droit de marcher, elle pouvait éviter ces deux jours afin que l’on se retrouve encore au dialogue politique pour voir ce qui peut être résolu par consensus ».
Le problème de l’insécurité dans le pays n’est ni pour la majorité ni pour l’opposition et même si les évènements de 2014 doivent revenir, la peur se ressentira aussi bien dans la majorité que dans le pays  ont souligné tristement les conférenciers du jour «  même dans une famille, on peut avoir des différences, mais il y’a des points ou on doit s’accorder et se donner la main ; pour le problème de l’insécurité au Burkina Faso, nous devons se serrer la main et nous pensons que c’est à travers le dialogue politique que nous pouvons trouver la solution et non dans la rue ».
Au niveau des femmes, il y’a eu une déclaration conjointe des femmes de la majorité et de celles de l’opposition qui ont su s’entendre sur quelque chose pour faire une déclaration conjointe a indiqué Jacqueline Konaté «  mais on ne s’entend pas sur tout ce qui se passe , nous savons que pour la participation des femmes aux instances de décision, ça concerne toutes les femmes , il n’ya pas de bord politique, on s’est entendu sur cela et pourquoi au niveau de la classe politique on ne peut pas s’entendre également sur tout ce qui est sécurité . si nous partons en rang dispersé, cela nous affaiblira et si nous sommes faibles, l’ennemi va gagner le terrain, on ne dit pas à l’opposition d’être d’accord avec tout ce que la majorité veut faire. Cependant, ce sur quoi les femmes demandent, que chacun mette de l’eau dans son vin afin que nous nous donnions la main pour travailler ».
Les conférenciers sont revenus sur l’acquisition du véhicule de la ministre de la culture Elise Foniyama Ilboudo/ Thiobiano qui défraie la chronique « Par rapport à l’acquisition du véhicule de l’Etat, c’est légal puisque c’était prévu dans le budget de l’Etat, un véhicule de fonction n’est pas un véhicule de prestige, c’est un véhicule de l’Etat ».
Pour ceux qui croient en l’absence d’une stratégie de riposte, l’opposition pour conclure a dit non «  Il y’a la stratégie, mais si nous dévoilons la stratégie, on devient vulnérable. L’opposition a reconnu au niveau du dialogue politique que le ministère de la défense avait une stratégie et il a fallu le dialogue politique pour comprendre beaucoup de choses ».

benedicteoued@gmail.com

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