Offensive agricole et sécurité alimentaire  au Burkina Faso:Pour une Résilience des Communautés et une Amélioration de la sécurité alimentaire de façon globale dans les Régions du Goulmou et de Oubri.

Le Burkina Faso s’est engagé devant la communauté internationale à restaurer 5.16 millions hectares de territoire national dégradé dû au mauvais système d’utilisation des terres et aux éléments démographiques, économiques ou sociopolitiques, d’ici à 2030.

Environ 19% des terres du territoire national burkinabè sont en péril dû au mauvais système d’utilisation des terres et aux éléments démographiques, économiques ou sociopolitiques. Chaque année, le pays perd 469 650 hectares de ses terres productives. En effet, entre 2002 et 2013, 2 632 220 km2 des terres ont perdu leur couverture terrestre, 2 537 232 hectares ont perdu leur productivité et 798 521 hectares sont sans carbone dans le sol.

La problématique de la dégradation des terres est une préoccupation majeure pour le Burkina Faso car elle affecte énormément les moyens de subsistances des populations avec pour corollaire l’insécurité alimentaire, les déplacements et les conflits. Il est plus que nécessaire de travailler à freiner cette dégradation et partant l’inversion de la tendance de dégradation des terres. Pour inverser donc cette tendance de dégradation accrue de nos terres, le pays s’est engagé vis-à-vis de la communauté internationale à travers le concept « Neutralité en matière de Dégradation des Terres (NDT) » pour restaurer d’ici à 2030, 5.16 millions ha (100%) des terres dégradées. Pour ce faire, les efforts seront maximisés pour réduire et contrôler la vitesse de dégradation des terres de sorte à atteindre un équilibre entre la dégradation anticipée des nouvelles terres et les efforts d’amélioration des terres dégradées à travers leur restauration et la pratique de la Gestion Durable des Terres (GDT) au Burkina Faso. (Source : 05/02/2024actualites Carousel).

Dans l’objectif de parvenir à la souveraineté alimentaire à l’horizon 2025, le gouvernement burkinabè a adopté une stratégie dénommée Offensive agro-pastorale et halieutique 2023-2025.

Quand on vit de la terre, il faut l’entretenir et prendre bien soin d’elle a noté le Chargé du programme de Résilience au bureau terrain de Fada, coordonnateur Wendmi Patrice Birba.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) en cohérence avec les priorités nationales définies par le gouvernement burkinabè dans un environnement où les défis alimentaires et nutritionnels sont omniprésents, a jugé crucial de développer des solutions innovantes et durables pour améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition des populations vulnérables dans les régions du Gulmu et de l’Oubri du Burkina Faso (BF) à travers le Projet « Projet de Résilience et Gestion Durable du Capital Productif »grâce  à l’appui financier de la République de la Corée du Sud (KOICA).

Ce projet (qui a débuté le 1er octobre 2023 et qui prend fin le 31 décembre 2025) s’inscrit en outre dans une dynamique intégrée de résilience, combinant la sécurité alimentaire, la nutrition, l’accès à l’eau et la protection sociale, conformément aux stratégies nationales et aux engagements du PAM en vue de renforcer la résilience des communautés affectées par les crises, en soutenant le capital de production agricole et l’autonomisation des jeunes et des femmes à travers des activités économiques.

Pour ce qui est de la région du Goulmou (Ex région de l’Est), ce projet intervient dans quatre communes à savoir les communes de Diabo,  Tibga, Diapangou et en partie la commune urbaine de Fada N’Gourma a expliqué Wendemi Patrice Birba et des zones ont été ciblées (les communes de Tibga et de Diabo) en tenant compte de l’aspect physique (vue que nous sommes en saison des pluies) et également en tenant compte des aspects sécuritaires( pour faire en sorte qu’on puisse être à l’aise  pour sillonner les différentes communes et pouvoir échanger avec leurs bénéficiaires), a-t-il précisé.

Grâce à ce projet, plusieurs réalisations (en termes d’actifs productifs faits avec les communautés) ont été faites sans oublier l’accompagnement (avec les intrants agricoles, les semences, les engrais bio(composte), l’acquisition d’équipements pour aider à mécaniser suffisamment un peu la  production (et nous pensons que c’est à ce titre que nous pourrons arriver ensemble à obtenir une sécurité alimentaire très durable et stable),a-t-il ajouté en précisant que la région du Goulmou a un visage féminin puisque ce sont les femmes qui sont les principales bénéficiaires dudit Projet.

Et pour étayer ses dires, Patrice et le bureau Pays du PAM/Burkina ont décidé d’initier une immersion médiatique afin que l’opinion publique à travers les femmes et les hommes de médias puissent réellement voir de visu et de s’imprégner de ce qui est fait sur le terrain.

C’est à ce titre que du 1er au 2 octobre 2025, la presse a pu visiter les communes bénéficiaires du Projet.

« Sauver des vies (qui fait allusion aux problèmes d’urgence), changer des vies (relatif au programme de renforcement de capacités : on sauve d’abord les vies et ensuite on travaille à changer ces vies de façon structurelle et durable) » sont les deux dimensions du slogan du PAM. Rien qu’en se focalisant sur ce slogan, on ne doit pas être étonné de l’apport incommensurable du PAM (et ses partenaires) à l’endroit des personnes vulnérables et le sourire qu’il redonne à cette cible.

Et parlant d’apport, de soutient et d’accompagnement du PAM (et ses partenaires) et dans le cadre du Projet « Projet de Résilience et Gestion Durable du Capital Productif », la journée du mercredi 1er octobre 2025 a débutée d’abord par le village de Bigbondé (avec son site mur) et ensuite le village de Bilguimtenga dans la commune de Tibga.

À Bigbondé, la presse a pu voir un ouvrage pastoral qui a pour vocation de produire suffisamment et de façon intensive du fourrage pour accompagner beaucoup plus ceux qui sont dans le domaine pastoral, des ouvrages de récupération  des terres dégradées  (des terres dégradées parce que nous assistons à des terres qui naissent naturellement pauvres et également aussi à travers les pratiques exacerbées par les effets de changements climatiques et le rôle  du PAM selon Patrice, c’est d’accompagner l’État  qui fournit déjà de grands efforts pour redonner Vie à ces espaces de production) « Vous savez, il y’a des espaces qui chôment  et notre rôle c’est d’accompagner les services techniques avec les produits qui se trouvent à leur niveau pour faire en sorte qu’on puisse redonner vie à ces espaces et c’est dans ce cadre que nous avons pu travailler à la récupération d’un certain nombre d’espaces de production dans la commune de Tibga précisément dans le village de Guigtenga ».

À Guigtenga , les populations ont pu se familiariser aux techniques  de cordons pierreux (faits avec des matériaux locaux accessibles à tout le monde),  des demi-lune (avec des versions améliorées) et aussi des zai (rectangulaires quelques peu améliorées) et la conjugaison de ces technologies permettent de redonner rapidement vie à l’espace de production et d’installer un certain nombre de ménages dû  à l’effet de leur travail qu’ils puissent avoir de quoi s’alimenter convenablement .

Toujours dans ce village, en plus de la question de l’élevage et de l’alimentation, la question de l’eau a été prise en compte. En effet, les femmes et les hommes de médias ont pu visiter un ouvrage de deux retenues d’eau de ruissellement et d’environ 30.000L cube de volume.

« Cet ouvrage a été entièrement réalisé à la main par la communauté (cela a mobilisé environ 300 à 400 personnes qui ont travaillé pendant deux mois pour stabiliser l’ouvrage que nous avons pu visiter et l’autre élément qui n’est pas ressorti, c’est : Quand vous regardez dans cet ouvrage, la vocation est vraiment pastorale et il y’a un bas-fond qui est annexé à cet ouvrage permettant un tant soit peu de faire une irrigation d’appoint. Très souvent, il nous manque une ou deux pluies pour compléter notre production agricole ; malheureusement on croise les bras et on attend que dame nature soit toujours généreuse avec nous afin qu’on puisse récolter et ces genres de technologies permettent de compenser un peu là où se limite la nature afin qu’on puisse récolter suffisamment et pouvoir s’alimenter convenablement » Dixit Patrice.

La commune de Diabo a reçu l’équipe technique du PAM et la presse dans la journée du jeudi 02 octobre 2025.

À Diabo, le 1er village visité est Tensouka.Là, la presse a constaté de visu un espace récupéré d’environs 25Ha où 19 ménages tirent leur survie de cet espace.

Tout comme les villages suscités, Tensouka bénéficie aussi des mêmes techniques culturales comme les cordons pierreux, la culture du fourrage (cette fois-ci le long des semis ; ce qui permet la rétention d’eau au niveau des plants) et c’est le champ de Mariam Zonnaba

productrice de plus de 10ha de maïs qui a été visité. Le visage illuminé de joie, elle n’a pas manqué de traduire sa reconnaissance, sa gratitude à l’endroit du PAM et ses partenaires pour leur accompagnement salvateur et a confié que la technique des cailloux pierreux  (qu’on leur a montré) leur a été bénéfique puisque, grâce  à cette technique, leurs rendements se sont améliorés et accrus et ils arrivent à subvenir à leurs propres besoins et à ceux de leurs familles « Avant, on ne gagnait que 10-20 Tonnes par an ; grâce à cette technologie, nous atteignons de nos jours 50à60 Tonnes  à la fin  des récoltes  et nous ne faisons que nous frotter les mains. Puisse Dieu les accompagner afin qu’ils puissent toujours nous venir en aide ».

La visite du champ terminée, les femmes et hommes de médias ont pu toucher du doigt un radin (fait manuellement  et avec des matériaux locaux par la population), un ouvrage structurant  aménagé avec l’appui de l’ADCV ( l’association pour le développement des communautés villageoises, un des partenaires  techniques de mise en œuvre du Projet) au profit d’un groupe de femmes (il y’a environ 35 femmes qui vivent de cet espace avec un système de rayon solaire pour améliorer un peu l’efficience , l’efficacité en terme d’utilisation d’eau, parce que très souvent selon Patrice «  Quand on écoute la communauté, on se rend compte que l’eau est un facteur limitant ; les gens ont la volonté, ils ont peut-être un peu de compatissance, mais l’eau manque à telle enseigne qu’ils ne peuvent pas produire suffisamment.  Notre rôle, c’est de pouvoir identifier ce genre de besoin et accompagner un peu avec le minimum de technologies et faire en sorte que les gens puissent gagner dignement leur vie et être suffisamment autonomes ».

Le « Projet de Résilience et Gestion Durable du Capital Productif » grâce à l’appui financier de la République de la Corée du Sud (KOICA) a non seulement contribué à l’amélioration des conditions de vie des populations, à la cohésion pacifique, à l’acceptation de l’autre et surtout à l’entraide mutuelle.

À entendre les populations bénéficiaires, ce projet est la bienvenue et tous unanimes remercient le PAM et ses partenaires et prient Dieu pour qu’à l’issue de ce projet, ils puissent encore bénéficier d’un autre Projet d’une Grande importance.

Ce projet a bouleversé positivement le quotidien des populations et leur a permis de s’auto prendre en charge et surtout de se comprendre et de s’entre aider mutuellement.

Que ce soit à Tibga ou à Diabo, le constat est très clair : Les bénéficiaires sont majoritairement les femmes même si on retrouve quelques hommes à leurs côtés. À  la question de savoir pourquoi les femmes sont plus nombreuses que les hommes, le vice-président Fifou Kanla alias « Ya pas deux » (de la commune de Tibga)

a rassuré les un.e.s et les autres en expliquant que la plupart des hommes (surtout les jeunes) vont à l’aventure ; c’est ce qui fait qu’il y’a plus de femmes que d’hommes  en précisant que les femmes sont aidées et accompagnées par les hommes (qui sont souvent les chefs de sentier car maitrisant plus les technologies culturales et ce sont eux qui s’occupent de l’aspect technicité) dans les travaux. Il s’est réjoui en outre de la concrétisation et de l’aboutissement du projet qui leur a permis d’apprendre d’autres techniques culturales (comme le cordon pierreux, la demi-lune rectangulaire(permettant de mieux retenir l’eau  et à l’intérieur de celle-ci on peut ajouter d’autres spéculations comme le haricot, les arachides, le moringa…), le zai, la production du composte  et le projet a généré d’emplois (permettant aux gens de travailler après la période d’hivernage moyennant soit du numéraire ou soit des vivres octroyés toujours par le PAM).Il a aussi ajouté que le projet a permis une cohabitation pacifique  et une cohésion sociale «  Grâce  au projet, ils ont appris à se connaitre et à s’accepter mutuellement et accepter aussi les personnes déplacées internes(PDI) en leur permettant de se joindre à eux. Pour lui, avec le renforcement de capacité dont ils ont bénéficié de la part du PAM, chacun devrait sentir l’autosuffisance alimentaire si toute fois on acceptait de mettre en pratique ce que l’on a appris et surtout de mettre de côté la paresse ».

Il a reconnu que la terre « ne ment pas » et pour lui, quand on vit de la terre, il faut forcement l’entretenir et comme le projet a créé des occupations comme les emplois permanents, chacun doit tirer son épingle du jeu.

Le projet a permis de mettre en place des jardins de cases (dans lesquels on retrouve des spéculations comme les tomates, les aubergines, les oignons et tout cela a concouru à une bonne et saine alimentation). Avec ces jardins de cases, on produit bio, on s’alimente et on revend le reste au marché et ce qui est très impressionnant, c’est que même en période sèche, on peut trouver des condiments et aliments frais sur la place du marché et au niveau du site mur, il y’a des toilettes, un magasin et des addictions d’eau pour un meilleur écoulement des eaux. La production du fourrage permet aux éleveurs d’avoir toujours de quoi à donner à leur cheptel et cela les évite à le brader.

Guingri Sandwidi

qui a remercié de tout cœur le PAM et ses partenaires a imploré Dieu de toujours accompagner les Donateurs afin qu’ils puissent toujours bénéficier de leur aide. Tout comme Fifou, elle a reconnu les bienfaits du projet « On cultive de la tomate, des aubergines sauvages après la saison d’hivernage avec nos champs de case et nous n’achetons plus rien au marché puisque nous consommons ce que nous produisons et le surplus est revendu au marché. Il y’a une bonne cohabitation entre les hommes et nous et ces derniers nous aident lorsque nous rencontrons des problèmes. Nos vies ont changé grâce au projet et nous sommes réunis comme les membres d’une même famille ».

À Builgtenga, Barthélémy Ouoba

a indiqué qu’ils étaient dans la souffrance avant le projet « La terre était irrécupérable et aucune spéculation ne réussissait et on ne savait plus à quel Saint se vouer. Grâce au projet, nous avons appris de nouvelles techniques culturales, à fabriquer du compost et en plus de cela, nous avons ajouté d’autres spéculations comme le moringa ; vous-même constatez que le maïs a bien donné et nous nous réjouissons et nous remercions le projet ».

Même satisfaction pour les populations de Diabo qui ont aussi reconnue l’aide précieuse dont elles ont bénéficié de la part du PAM et de ses partenaires. Grâce au radin, ils peuvent vaquer paisiblement à leurs occupations sans être inquiétées même en période d’hivernage « Avant la construction du radin, on ne pouvait pas relier le village à la ville. Et lorsqu’ils pleuvaient, ceux qui étaient du côté de la ville ne pouvaient pas rentrer chez eux sauf en cas de cessation de la pluie et nos enfants à l’école étaient obligés de patienter et souvent on était obligé d’aller à leur encontre pour les ramener à la maison. C’était très pénible ; mais Dieu merci, on est content et nous ne pouvons que remercier le PAM et ses partenaires. Les périmètres aménagés ont permis de produire même en période de contresaison et le bassin nous permet toujours de l’eau en grande quantité ».

 Les difficultés, ils n’en manquent pas.

Les femmes ont émis des doléances telles que : l’acquisition de moulins pour moudre leurs farines, l’acquisition de nouveaux jardins de cases (qui sont insuffisants vue le nombre accru des personnes déplacées internes « Le projet nous a appris beaucoup de choses ; cependant, nos femmes sont plus nombreuses avec l’arrivée des PDI et les terres ne suffisent plus. Si on pouvait élargir les jardins afin qu’elles viennent s’associer à nous, ça sera une très bonne chose. Nous implorons le bon Dieu de ramener la Paix au Burkina Faso et que Dieu vous donne une Grande force, vous guide afin que vous puissiez toujours nous venir en aide, grand merci » Guingri Sandwidi.

Fifou reconnait que le projet a beaucoup fait pour eux. Cependant, il demande aux partenaires de mise en œuvre de continuer de les aider puisque pour lui, un enfant qui bénéficie d’un accompagnement ne recule jamais.

Le Directeur régional de l’agriculture et des ressources animales et halieutiques de l’Est, Bassirou Mandé et les officiels des deux communes se sont prononcés.

Tout en remerciant  le PAM (et ses partenaires pour ses activités), le Directeur Bassirou

lui a demandé encore de rester toujours dans cette logique pour accompagner les populations et leur permettre de sortir de leur vulnérabilité en rappelant le partenariat qui existe entre la Direction et le PAM qui ne se situe pas au niveau local mais au niveau  central « « Parce que déjà au ministère de l’agriculture, nous avons un département appelé le département PAM qui est logé au niveau du Secrétariat exécutif pour la sécurité alimentaire .

De façon opérationnelle, c’est un appui technique que nous apportons et tout ce que le PAM fait, s’inscrit dans nos programmes ordinaires pour la résilience et l’amélioration de la sécurité alimentaire de façon globale ».

Il a trouvé salutaire l’immersion médiatique qui permet selon lui de mettre en lumière ce qui est fait sur le terrain et aussi de voir le partenaire PAM qui s’aligne sur les priorités du gouvernement « Parce que nous sommes dans une logique de souveraineté alimentaire et avec l’offensive agropastorale et halieutique, le PAM est vraiment dans cette dynamique. Il nous accompagne et avec tout ce que nous avons vu (que ce soit le riz, le maïs, le sorgho et surtout en termes de récupération des terres  et notre problème ici est que les sols sont dégradés, les sols sont dénudés) et les pratiques que nous avons notamment le zai, les demi-lunes permettent de récupérer les sols et de les rendre plus productifs ».

Pour le Président de la délégation spéciale de la commune de Tibga (située dans la province du Gourma, région du Goulmou), Toumani Sangaré ;

qui parle de la région du Goulmou n’ignore pas qu’elle est confrontée à un défi sécuritaire et la commune de Tibga se positionne comme une commune d’accueil des personnes déplacées internes de plusieurs provinces frontalières de la région du Goulmou. De ce fait,  le PAM intervient pour l’accompagnement non seulement des populations hôtes, mais aussi des PDI qui n’ont ménagé aucun effort pour être victimes de ces agressions de ces barbaries de ces individus sans foi ni voix, a-t-il laissé entendre «  Les interventions de PAM se situent à plusieurs niveaux tant sur le domaine agricole que sur le domaine d’élevage et depuis notre arrivée à la tête de la commune, nous savons que le  PAM intervient surtout dans le domaine agricole et fait recours aux services techniques départementaux et comme tous les autres domaines notamment l’élevage, le  PAM intervient en passant par les services étatiques et nous en tant que 1ers responsables de la commune, nous sommes informés de toutes les activités menées par le PAM .

C’est pour dire que le PAM intervient avec beaucoup de tact sans imposer quoi que ce soit et en concert avec les bénéficiaires et les services techniques la méthodologie est élaborée et les projets sont déroulés comme il se doit.

Tout en remerciant le PAM pour tout ce qu’il fait pour la commune, Toumani a exhorté et encourager les bénéficiaires à utiliser à bon escient le matériel offert par le PAM et à être des bénéficiaires exemples pourque le Donateur ne soit pas déçu d’eux.

Tout comme ses prédécesseurs, le Président de la délégation spéciale de la commune de Diapangou, Guira

a témoigné sa gratitude à l’endroit du PAM.

Et pour conclure les deux jours d’immersion médiatique, Patrice s’est dit très satisfait vue que les objectifs sont largement atteints et à l’en croire, il tire déjà un motif de satisfaction « Actuellement pour notre pays, c’est beaucoup plus l’offensive agricole qui est la feuille de route à laquelle doivent se conformer tous les acteurs pour sa mise en œuvre afin que le pays puisse arriver à une situation alimentaire et nutritionnelle acceptable et durable pour une souveraineté alimentaire «  Et je crois que le PAM s’inscrit dans cette dynamique et ce que nous avons pu voir les deux jours ; c’est beaucoup plus les réalisations en terme d’actifs productifs que nous faisons avec les communautés . Vous verrez en outre que parallèlement à cela, il y’a d’autres choses que nous faisons en termes d’accompagnement avec les intrants agricoles, les semences, les engrais et en terme d’acquissions d’équipements pour aider à mécaniser suffisamment un peu notre production et nous pensons que c’est à ce titre que nous pourrons arriver ensemble à obtenir une sécurité alimentaire très durable et stable ».

benedicteoued@gmail.com

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