Lutte pour le Droit au travail sécurisé des femmes et jeunes filles de ménage/domestiques : L’association Alliance Féminine et ses partenaires se penchent sur cette préoccupation.

L’association Alliance Féminine (Afem) a organisé un atelier d’échanges entre acteurs sur la problématique du métier de fille de ménage/domestique au Burkina Faso (BF) le jeudi 13 avril 2023 à Ouagadougou.

L’objectif de cet atelier, c’est d’échanger autour de cette problématique et voir dans quelle mesure trouver des solutions idoines afin de pouvoir mettre en œuvre l’ensemble de ces lois et politiques, faire connaitre aux populations qu’il existe des lois et que ces filles de ménage ont aussi Droit à la Protection sociale, et ont un certain nombre de Droits a expliqué Charles Didas Konsiébo, du centre écologique Albert Schweiter du Burkina Faso (BF)(ONG membre du réseau Inspir Burkina « C’est une activité très importante pour nous et pour l’ensemble de la Task force parce que, comme vous le connaissez, le Burkina a un certain nombre de lois sur la protection sociale, aussi bien pour l’ensemble de la population. Aujourd’hui, c’est spécifiquement pour les personnes vulnérables telles que les filles de ménage et les femmes en situation de vulnérabilité. Toutes ces lois existent, mais très souvent ne sont pas connues par les populations et leur application a toujours souffert sur le terrain ».

Julie Nignan/Somda, la marraine, qui intervient beaucoup dans la lutte pour la Protection et la Défense des Droits humains selon ses dires,  a souligné qu’elle a accepté avec honneur et plaisir de parrainer ce projet  et de préciser que cette rencontre rentre dans le cadre de la valorisation et de la protection des Droits des femmes de ménage, un projet monté depuis deux ans par Afem en collaboration avec d’autres association  « Aujourd’hui particulièrement comme l’a dit mon devancier, on va échanger sur tout ce qui existe comme textes applicables en la matière et on verra comment est-ce qu’on  peut travailler ensemble pour protéger ces Droits et quelle est la procédure à suivre pour professionnaliser ce domaine et lui donner encore plus de valeur et plus de plus-value ».

Déjà, on s’est rendu compte quand on a commencé à travailler dans le domaine, qu’il y’a effectivement des textes ; lesquels textes étaient méconnus même par  certains  spécialistes des Droits humains , mais on s’est rendu compte que sur le plan international, régional et même national, il y’a des textes et ce que nous allons faire, c’est d’abord de vulgariser ces textes et s’ils sont connus, on va sensibiliser tous les acteurs qui sont chargés de la mise en œuvre de ces textes a rassuré Julie «  Je pense que ce sont les 1ers pas à poser et aujourd’hui nous sommes là pour cela et on espère vraiment que main dans la main, en collaboration aussi avec vous les médias, nous allons parvenir à atteindre ces objectifs que nous nous sommes fixés ».

benedicteoued@gmail.com

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