Lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) : Le REPAFER outille une trentaine de moniteurs d’alertes VBG.

« Tout ce qui concerne les VBG, les participants doivent les connaitre et si on connait un problème, on peut bien le gérer. S’ils sont outillés et sont alertés sur les VBG, ils ont l’obligation d’alerter le réseau et le projet afin qu’on prenne des mesures pour sauver les différentes victimes des VBG. Cette formation est la bienvenue car les VBG sont un phénomène qui existent et qui ont la peau dure et je pense qu’à l’issue de cette formation, nous serons outillés et que chacun dans son milieu pourra s’y mettre pourque les VBG soient minimisées dans la province du Zoundwéogo » Dixit Maïmouna Maré/Sombié, de la direction provinciale de l’enseignement primaire.

Le Réseau pour la promotion et l’autonomisation de la femme rurale (REPAFER) a organisé un atelier de formation des moniteurs d’alertes VBG sur le système d’alerte et référencements des personnes victimes ou affectées de VBG/ZOUDWEOGO le mercredi 24 janvier 2024 à Manga (dans la province du Zoundwéogo), localité située à une centaine de kms de la capitale Ouagadougou, chef-lieu de la région du Sud-Ouest.

Cet atelier entre dans le cadre du Projet « Prévention et Protection des droits des filles et des adolescents contre les mariages et unions » précoces/forcés en milieu rural ».

Ce sont au total Trente-deux (32) personnes qui ont pris part à l’atelier de formation du Zoundwéogo.

Il s’agit de huit (08) CVD (conseillers villageois de développement), de 09 enseignant(e)s (05) du primaire et du post primaire, de deux point focaux (02), un animateur de zone (01), une assistante de direction (01), des agents de l’action sociale (03) de la police nationale et la gendarmerie (02), des chefs de services en charge de l’éducation des filles et du genre du primaire et du post primaire (02) ainsi que la santé.

Pour la chargée des ressources humaines au REPAFER (réseau pour la promotion et l’autonomisation de la femme rurale) Représentant la coordonnatrice du REPAFER Justine Yerbanga/Bouda , les violences basées sur le genre (VBG ) sont une réalité criarde et ensemble ils sont  en train de rechercher les voies et moyens pour les éradiquer «  C’est pourquoi le REPAFER avec le soutien de ses partenaires, nous avons eu un financement et pour en tout cas former  les parties prenantes  qui sont les personnes de base à travers lesquelles nous pouvons arriver à atteindre nos objectifs, c’est à dire éradiquer les VBG ».

Et pour ce qui est de ses attentes concernant les parties prenantes, c’est leur participation, leur encouragement pour les dénonciations, les alertes, la prise en charge même des victimes, …  Pour tous les processus qui rentrent en charge dans les rétablissements des droits des femmes Victimes des VBG a-t-elle poursuivi.

Elle a en outre lancé un message à l’égard des populations « Mon message à l’égard des populations, c’est de dire que nous savons que pour nous développer, il faut que chacun puisse en tout cas jouir de tous ses droits. Et les personnes victimes ne peuvent pas s’épanouir parce qu’il y a une grande frustration, et certains peuvent même perdre la vie, Donc, nous devons nous engager à éradiquer, à bannir toutes formes de violences dans nos sociétés qui sont vraiment des freins au développement ».

Et Nafissatou Sanou/Karama, formatrice des moniteurs d’alertes en VBG d’ajouter « C’est de donner aux participants les outils nécessaires pour agir dans la lutte contre les VBG et surtout leur permettre en cas de VBG de savoir comment les signaler

Deux modules ont été abordés : Il s’agit essentiellement de la présentation générale des VBG, ensuite le référencement. À la fin de cette formation, que chacun des participants puissent agir dans sa zone conformément aux règles internationales et de référencement qui seront données et nous pouvons et devons lutter contre les VBG ».

benedicteoued@gmail.com

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