Lutte contre les Fake News : La CODEL outille une vingtaine de journalistes et de communicateurs.

Débutée le mardi 18 novembre 2020 à Ouagadougou, l’atelier de formation sur les Fake news et le fact-checking organisé par la CODEL (convention des organisations pour la société civile pour les observations domestiques des élections) au profit d’une vingtaine de journalistes et communicateurs a pris fin le mercredi 19 novembre 2020.
Cette rencontre se situe dans le cadre d’un partenariat avec une ONG basée au Nigeria qui s’appelle le Centre pour la démocratie et Développement a souligné Athanase Fidèle Kaboré (qui travaille avec la CODEL en qualité d’assistant de projet tout en s’occupant particulièrement de la surveillance des informations et des fausses nouvelles).
Ce partenariat a été mis dans le cadre de la tenue des élections du 22novembre prochain a-t-il poursuivi et d’ajouter que le dit atelier qui a duré 48h, avait pour objectif de travailler à des élections paisibles au Burkina Faso, d’où cette rencontre avec 20 journalistes particulièrement jeunes pour collaborer et travailler avec eux, les outiller afin de leur permettre d’avoir les capacités, de pouvoir identifier les informations qui sont de nature non sécurisée ou qui peuvent entrainer des troubles pour ce processus électoral.
En plus de cela, des fausses informations seront décelées sur les différents canaux de diffusion , a-t-il mentionné « Cette formation a pour objectif d’identifier et de traquer des informations qui sont sur les différents canaux, et à identifier celles qui sont de nature tendancielle et problématique pour voir dans quelle mesure nous pouvons traquer ce genre d’informations ».
Pour l’un des formateurs de nationalité nigériane (deux formateur Nigérians ont assuré la formation), Alhassan Ibrahim( formateur sur les fausses nouvelles ou Fake News) qui est revenu sur l’importance d’une telle formation, après avoir expliqué comment ces fausses nouvelles sont utilisées au Nigeria mais aussi en Afrique et dans le monde , s’est indigné du fait qu’elles sont beaucoup utilisées dans les démocraties et qu’il était très important de savoir comment les utiliser afin de mieux pouvoir les éradiquer.
Au sortir de ces échanges très fructueux entre communicateurs et formateurs, Sébastien Ouédraogo, journaliste et promoteur du journal « la Paix » de Koudougou, très satisfait d’avoir pris part à une telle rencontre a indiqué avoir beaucoup appris de cet atelier, comment vérifier l’information à travers des logiciels disponibles sur internet «  Vous n’êtes pas sans savoir que ces derniers temps que ce soit surtout dans les réseaux sociaux ou dans d’autres sites il y’a ce qu’on appelle la désinformation et ce sont des informations qui circulent souvent sur les réseaux sociaux et sur certains sites , donc l’atelier nous a permis de savoir comment décortiquer une vraie information , comment décortiquer une vraie vidéo , comment décortiquer une vraie image à travers des techniques de recherche ».
Ce même sentiment de satisfaction se lisait sur le visage de Zoénabo Kassongo, stagiaire à la radio Optima.
Cette jeune femme qui participe pour la 1ère fois à ce genre de rencontre, a abondé dans le même sens que Sébastien « C’est ma 1ère fois de savoir qu’il y’a des applications qui permettent de vérifier des vidéos, des images, de savoir si l’image ou la vidéo est truquée grâce à des logiciels que l’on peut télécharger via le net ».
benedicteoued@gmail.com

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