Lutte contre les changements climatiques : L’association Tin Hinane outille ses partenaires .

« A voir l’atmosphère, non seulement du déroulement même de la session mais aussi les participants et nos invités, je pense qu’on peut dire que c’est un succès »

Débuté le lundi 16 novembre 2020 à Ouagadougou, l’atelier sous régional de femmes pastorales sur les changements climatiques a refermé ses portes le mardi 17novembre 2020.

Pendant 48h d’échanges fructueux, tous les thèmes ont été abordés et traités, les participants évalués ont donné satisfaction puisqu’ils ont vraiment eu des capacités qu’il fallait, des rencontres d’échanges (en tant qu’organisation pastorale de l’Afrique de l’Ouest) avec l’OAFA ont aussi été faites , ce qui fait qu’on note vraiment une réelle avancée a souligné fièrement la secrétaire générale de TIN HANE, Saoudata Aboubacrine.
Les échanges intergénérationnels intégrés à tous les niveaux et dirigés par un agent (modératrice et formatrice en même temps) du ministère de l’environnement (du service SP CONAP), Mamounata Compaoré ont permis d’atteindre les objectifs escomptés, ce qui fait que les attentes ont été comblées, a-t-elle poursuivi.
Deuxième du genre (qui est sous régional), après la tenue d’une 1ère activité (dans le sens des ateliers qui était juste au niveau national), ce projet était à sa dernière phase, ce qui ne les a pas empêcher d’avoir des acquis et des capacités a-t-elle signifié et d’ajouter que ce projet ouvrait la porte à d’autres projets « Nous allons continuer d’autres projets et quand je dis-nous, ce n’est pas au niveau de l’association seulement , c’est au niveau des deux communautés principales qui sont axées d’abord sur leurs groupements de femmes à savoir la communauté de Darkoye dans la province de l’Oudalan au Burkina Faso et celle de Banguikogho, commune de Gargango cercle de Goundam dans la région de Tombouctou au Mali et c’est autour d’elles ,que les groupement de femmes et de jeunes étudiants et autres apprennent à revenir à la source, ce qui constituent les échanges intergénérationnels ».
Saoudata qui se dit très heureuse car étant accompagnée d’une part par les Autorités Burkinabé (avec Mamounata Compaoré qui représente le ministère de l’environnement, des services techniques, le ministère de la femme) et d’autre part par les Autorités Maliennes ; ce qui les encourage et les fait avancer.
Elle a en outre mentionné la présence d’organisations de femmes pastorales de Sapouy dans le Centre Ouest qui ont échangés directement avec d’autres de l’Oudalan au Sahel d’autres de Zender venues directement du Niger , d’autres de la région de Tombouctou au Mali sans oublier l’implication d’organisations nationales comme IPBF ( Initiative Pananeutigri pour le bien-être de la femme).

Etant en plein cœur de la plate-forme nationale de communautés locales et de de Peulhs d’autochtones issues de l’Accord de Paris, Saoudatou a lancé un appel ( surtout de l’intérêt que cela suscite, du résultat que cela donne afin que tout aille de l’avant) afin que leur organisation puisse s’ouvrir à d’autres organisations, à d’autres communautés comme cela a été inscrit dans l’Accord de Paris à travers la plateforme mais aussi d’autres articles de l’Accord de Paris qui est la Convention de la biodiversité , le cadre de l’OMPI IGC et bien d’autres cadres .

Des participantes se prononcent.

Hawa Warzagane de l’Oudalan qui s’est dit très fière d’avoir participer à une telle rencontre, a reconnu avoir beaucoup appris.
En effet, selon elle, la formation qui s’est axée sur plusieurs thèmes notamment les changements climatiques , la biodiversité , leur a permis de se rendre compte que c’est l’homme qui est lui-même auteur de ces changements climatiques par les feux de brousse, la coupe abusive des bois bien qu’il y’ai la nature et a indiqué que, à travers cette même formation, elles ont appris à remédier à ces problèmes en pratiquant surtout des reboisements , des diguettes pour empêcher que l’érosion ne dégrade d’avantage les sols .
Elle a en outre promis de lutter contre ce fléau avec les autres femmes qui font du jardinage, de la maraichéculture… .
Il en est de même pour la participante et exposante (de boucles d’oreilles, chaines, bracelets tout en argent pur, de robes, voiles …), Ankoulou Wallet Ahmad et de la jeune femme Bousseinata Wellet AbdoulMalika qui a accompagné sa grand-mère à la dite rencontre et qui est revenu sur les bienfaits de la gomme arabique qui soigne des maux comme la tension.
Benedicteoued@gmail.com.

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