Lutte contre le mariage d’enfants : Des journalistes et communicateurs mis à contribution.

« Vous savez que la question de l’information est très primordiale , cela veut dire que s’il y’a beaucoup de mariages d’enfants, surtout dans les zones rurales, c’est parce qu’il y’a manque d’information , les gens n’ont pas l’information , ne connaissent pas les problèmes qui sont liés à ce phénomène de mariage d’enfants , avec le réseau qui est composé de spécialistes en matière d’information et en matière de communication, nous sommes persuadés qu’ils pourront nous aider, nous accompagner à faire comprendre la problématique aux populations surtout au niveau des zones rurales » Dixit Eulalie Yerbanga/Ouédraogo, membre de l’ONG « Voix de Femmes » coordonnatrice du projet lutte contre le mariage d’enfants dans la région de la Boucle du Mouhoun.

Du 08 au 10 décembre a lieu la rencontre entre les membres du réseau des journalistes et communicateurs pour la promotion de l’abandon des mariages d’enfants (RJCME).
Cette rencontre de 72h a pour objectif de permettre à ces femmes et hommes communicateurs, d’élaborer et de valider leurs plans d’actions pour l’année 2021 afin que ce fléau soit totalement éradiqué aux pays des hommes intègres et les accompagner pour la mise mise en place de la stratégie nationale qui est un référentiel pour le Burkina en matière de lutte contre le mariage d’enfants, a souligné Eulalie Yerbanga/Ouédraogo.
Des communications sur l’ampleur et les conséquences du mariage d’enfants, du mariage forcé et la stratégie de lutte qu’elle soit législative sur le mariage d’enfants seront faites afin que les membres du réseau puissent s’imprégner de la triste réalité.

En rappel, le réseau des journalistes et communicateurs pour la promotion de l’abandon des mariages d’enfants a été créé en aout 2020. Il vise à encourager les journalistes /communicateurs à produire et à diffuser des contenus sur le mariage d’enfants. C’est le groupe d’action de lobbying et de plaidoyer (GALOP) qui a mis en place ce réseau avec la complicité de l’ONG «  Voix de Femmes » de Mariam Lamizana. Le GALOP qui est dirigé par la 1ère Dame, Sika Kaboré, regroupe des institutions, des ONG (organisations non gouvernementales) et des épouses des membres du Gouvernement. Toutes préoccupées par le mariage d’enfants, elles ont décidé de s’unir et de créer un réseau de communicateurs qui les accompagneront avec leurs « plumes » afin que ce fléau ne soit qu’un souvenir amer.
benedicteoued@gmail.com.

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