Loi sur le Quota Genre: Martine Yabré et ses paires expliquent le bien-fondé de cette loi.

A l’issue de l’atelier d’appropriation de la loi sur le quota Genre organisé par le Cadre de concertation des organisations intervenant sur le genre et la participation citoyenne des femmes au Burkina Faso tenu le jeudi 13 aout 2020 à Ouagadougou, la Coordonnatrice dudit cadre avec ses paires,  Martine Yabré ont organisé une conférence de presse.

Cette rencontre avait pour objectif de faire passer deux importants messages a souligné Martine Yabré.

Le 1er consistait  à informer l’opinion publique sur la disponibilité à ce jour des versions en langues locales de la loi n0 003-2020/AN du 22janvier 2020 sur le quota Genre  afin que les acteurs politiques  puissent s’approprier les contenus des versions et également aider à une large diffusion a-t-elle poursuivi et d’ajouter que le second était relatif à des plaidoiries pour l’accompagnement de cette loi car selon elle, lors du dialogue politique tenu du 15 au 22 juillet 2019, il avait été prévu un accompagnement pour les femmes engagées en politique  en plus des points de consensus des acteurs politiques .Elle a souhaité en outre voir une mise en œuvre effective de cet accompagnement qu’ils estiment aussi  chers pour les hommes que pour les femmes « surtout pour les femmes et nous disons que nous ne comprenons pas pourquoi  on devrait faire des sélections  partisanes sur la base d’intérêts ».

Le vote par l’Assemblée Nationale  de la loi n0 003-2020/AN du 22 janvier 2020 sur le quota Genre portant  fixation de quota et modalité de positionnement des candidats et candidates aux élections législatives et municipales au Burkina Faso vient mettre fin à l’ancienne loi qui avait été votée le 16 avril 2009.Pour permettre l’accessibilité de cette loi à toutes les couches , à toutes les femmes, à tous les hommes, à tous les niveaux permettre son inclusivité, Martine et ses paires avec l’accompagnement de l’Ambassade du Canada au Burkina Faso ont décidé de la traduire en quatre langues pour le moment afin de permettre une implication, une participation plus accrue aussi bien des hommes que des femmes puisque comme elle le dit toujours, le français n’est pas une langue maternelle du pays.

La vice-présidente de l’Assemblée représentant le Président, Elise Thiombiano qui a salué l’initiative du Cadre pour la traduction de la loi en version audio, a affirmé que cette loi qui concernait particulièrement la prise en compte de la question genre pour les votes à venir, a indiqué qu’il était de leur devoir de faire en sorte que les femmes au plus profond du Burkina Faso puissent être sensibilisées à cette loi, qu’elles sachent la portée de cette loi, qu’elles sachent que leurs sœurs qui sont à Ouagadougou ou ailleurs qui sont dans les grandes villes et qui parlent de loi en français pensent également en elles et cette loi va être vulgarisée et connue de tous .

Tout en espérant qu’avec cette loi  sur le quota Genre puisse être atteint, puisqu’il est prévu que 30% de têtes de lice soient représentées par des femmes, Elise  s’est rassurée le fait qu’il y’ait une avancée puisqu’on note le zébrage femmes-hommes, hommes- femmes dans cette loi « je crois qu’il s’agit pour nous au total d’avoir au moins 30% de femmes à la représentation nationale, c’est-à-dire à l’Assemblée Nationale ».

Les animatrices du jour étaient :

Martine Yabré : Coordonnatrice du cadre,

Docteur Zénabou Coulibaly : Trésorière Générale du Cadre

Et Clémence Ouédraogo : Secrétaire Générale du Cadre

benedicteoued@gmail.com.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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