L’ONG Voix de Femmes a abrité en son sein un déjeuner de presse avec des journalistes le vendredi 29 décembre 2023.
Cette rencontre a été possible grâce à l’ONG Voix de Femmes, l’un des partenaires de mise en œuvre (au nom de FEM net) du programme « African activists for climite justice (activistes africains pour la justice climatique) », a expliqué la Coordinatrice du programme African activists for climite justice (activistes africains pour la justice climatique), Ourératou Kambou/Ouédraogo « Aujourd’hui , nous avons réuni un de nos partenaires de mise en œuvre qui est Voix de Femmes qui implémente le projet au nom de FEM net. C’est un programme qui est mis en œuvre dans huit pays dont le Burkina Faso (BF). Nous sommes là pour analyser les récits que Voix de Femmes a eu à collecter dans le cadre du programme Activistes africains pour la justice climatique ».
Dans le cadre de ce projet, l’un des objectifs, c’est de voir aussi ce qui est fait, ce qui marche, ce que vivent les populations et nous avons pu connaitre aujourd’hui à travers ces récits, le vécu de ces populations et les initiatives qu’elles ont en matière de changement climatique pour construire leur résilience, a-t-elle poursuivi.
Et en termes d’actions, ces récits seront diffusés avec les gouvernants, a-t-elle ajouté « Nous sommes sûrs qu’ils sont déjà au courant de ce qui se passe et au niveau gouvernemental il y’a beaucoup de choses qui sont en train d’être faites pour renforcer les résiliences des communautés. Nous voulons que le gouvernement porte la Voix des communautés : Lorsque le gouvernement sait, écoute directement les personnes impactées qui parlent de leur situation, il pourra négocier des actions qui vont réellement bénéficier à ces populations ».
Pour ce qui est de ce projet, Ourératou a précisé qu’il y’avait un résultat notamment sur l’axe 5 où l’on met action sur les preneurs de décisions pourque les décisions qu’on prend puissent rencontrer le besoin des communautés sur le terrain « En tant que société civile, en tant qu’association, on joue souvent un rôle de relai entre population -gouvernement ; c’est de disponibiliser les données afin que le gouvernement puisse écrire des projets bancables, pour mobiliser l’assurance climatique à l’endroit de la population ».
Pour le chargé de mission supervision à l’ONG Voix de Femmes, Mathias Kaboré, cette activité doit contribuer à permettre aux journalistes de diffuser des récits qu’ils ont collecté sur le terrain à l’issu de la formation des membres d’organisations à la base « Pas mal de femmes et de jeunes ont été formés non seulement à la narration, à la collecte et à la diffusion des récits qui se veut interpellateur ».
Ce projet est financé par le ministère des affaires étrangères des Pays-Bas et l’ONG Voix de Femmes reçoit les ressources à travers le truchement de FEM net qui est un réseau de femmes journalistes basé au Kenya qui lui permet de mettre en œuvre ces activités qui doivent se dérouler dans huit pays avec une durée de cinq ans et qui a des résultats attendus , a indiqué Mathias « Au moins cinq résultats et a un consortium c’est-à-dire que le projet est mis en œuvre par plusieurs organisations au nombre de cinq et chaque organisation a un nombre de résultats à atteindre et nous devons atteindre les résultats qui doivent contribuer à sensibiliser les populations à la base afin qu’elles prennent conscience des enjeux des changements climatiques et nous devons le faire à travers des récits que nous allons diffuser pour non seulement les sensibiliser, mais aussi les interpeller ».
Quand on parle généralement de justice climatique, cela nous amène à voir qu’il y’a une injustice climatique et une justice climatique pour le BF, c’est d’amener la population burkinabé à comprendre déjà la crise dans laquelle on vit actuellement, les causes de cette crise et renforcer les moyens d’existence de ces communautés face à ses crises a conclu Ourératou « Nous militons généralement pour l’adaptation.
Une justice climatique pour le BF, c’est aussi avoir une communauté qui est informée de ce qui se passe, qui est responsable et qui se met au cœur du changement qu’il veut voir ».
Ce projet a une durée de cinq ans c’est-à-dire de 2021-2025.