La journée internationale des droits des femmes a lieu tous les 8mars.
L’association Relwendé de Lynda Augustine Yabré a décidé de la commémoré le dimanche 11 avril 2021.
L’objectif de cette rencontre consistait à relancer d’une part leurs activités qui étaient au ralenti à cause du Coronavirus et d’autre part de se réunir (parce qu’il y’a très longtemps elles ne s’étaient pas regroupées) pour marquer la journée internationale des droits des femmes a expliqué la présidente de ladite association, Lynda Augustine.
Crée en2017 avec 43 membres actives, cette association dont les membres sont atteintes de handicap, produit du beurre de karité à base de noix de karité et du savon liquide qu’elle revend au sein de son siège , aux marchés de Bendogo, de Dassasgho et de Wayalgin aux prix de 1500FCFA le litre du beurre de karité et à 250FCFA le savon liquide de 1,5l a-t-elle ajouté .
Une fois le beurre obtenu, il sert aussi à fabriquer des pommades pour le corps, a-t-elle dit.
Lynda qui a insisté sur le fait que la particularité de leur association repose sur le handicap de ses membres, a relevé des difficultés auxquelles elle est confrontée.
La 1ère difficulté résulte du fait que par manque de moyens, les femmes de l’association n’arrivent pas à produire beaucoup le beurre de karité et de savon liquide surtout prisés par leurs clients. Ce qui fait qu’elles n’arrivent pas à faire face à la demande et à satisfaire leurs clients « Nous rencontrons beaucoup de difficultés et je vais vous énumérer les plus importantes. On n’a pas de moyens pour produire beaucoup le beurre et le savon liquide ; les gens en demandent et nous ne pouvons pas tous les satisfaire.
Nos clients sont ceux des marchés que j’ai suscités qui se ravitaillent auprès de nous pour revendre et avoir un surplus de 5 à 100FCFA comme bénéfice.
Certains utilisent notre beurre pour en faire du savon ; d’autres demandent des bidons de 20l de beurre ou de savon, et nous n’arrivons pas à faire face à la demande ».
Une autre difficulté et pas la moindre, est que, en tant que présidente de l’association, je suis toujours obligée de venir en aide aux autres soit par nature ou soit par espèce alors que moi-même je ne suis pas du tout nantie et souvent, il m’est très très difficile de joindre les deux bouts « Les difficultés sont nombreuses et nos membres sont atteints de handicap et ça ne va pas. Souvent, je suis obligée de les ravitailler avec mon propre riz ou maïs (que j’ai acheté pour ma propre consommation), ce qui fait que les sacs de riz et de mais ne peuvent malheureusement pas atteindre la fin du mois ».
C’est au regard de cette situation alarmante, que Lynda lance un cri de cœur à l’endroit du ministère de la femme et de l’action sociale et aussi à l’endroit de bonnes volontés afin qu’elles puissent lui venir en aide.
« J’invite mes sœurs atteintes de handicap comme moi, à lutter, à travailler dur en faisant fie aux préjugés, ce qui leur permettra de donner un sens à leur existence et elles seront libérées, car seul le travail libère, on ne doit plus se résigner parce qu’on est atteint de handicap », a-t-elle conclu.
Les frais d’adhésion à l’association sont fixés à 2000FCFA avec une cotisation mensuelle de 5OOFCFA.
Elle est joignable au 70038461
benedicteoued@gmail.com