Formation et familiarisation en TICS : La CBDDH outille ses membres.

« Le Réseautage est un l’outil de partage d’informations et d’expériences par excellence entre leurs membres, il permet aux Défenseurs des droits humains de renforcer la résilience en temps de crises « L’union fait la force », à travers les Technologie de l’Information et de la Communication (TIC), c’est aussi une bonne manière de réduire la fracture numérique entre les hommes et les femmes » Dixit Florence Ouattara, Coordonnatrice de la coalition burkinabé des défenseurs des droits humains au Burkina Faso (BF).

La CBDDH a organisé une formation en TICS (technologies de l’information et de la communication) au profit des femmes défenseures sur le réseautage et l’utilisation des TICS en vue de réussir la résilience dans un contexte de crise.
Cette formation qui entre dans le cadre du projet « Projet action des femmes pour la protection des droits humains au BF et qui a regroupé une quarantaine de femmes défenseures des droits humains de six régions du BF, s’est tenue le mardi 11octobre 2022 à Ouagadougou.

L’objectif de cette formation est de renforcer les capacités organisationnelles des structures féminines du BF dans leurs besoins de partages d’expériences et d’informations à travers le réseautage a expliqué Florence et d’ajouter qu’il s’agira d’en savoir plus sur les avantages mais aussi les risques d’utilisation des TICS au sein des réseaux  « La CBDDH s’inscrit dans la dynamique de renforcement des capacités de ses membres et sympathisants à une utilisation rationnelle et efficiente des TICS comme moyen de communication interacteurs ».
Ce présent atelier de formation participera en outre au renforcement de la cohésion entre les associations, mais aussi contribuera à outiller les participants sur l’utilisation efficiente et rationnelle des TICS au sein des faîtière a-t-elle précisé et d’indiquer que cette formation qui s’inscrit dans le projet de la CBDDH intitulé «  Actions des femmes engagées pour le respect des droits humains au BF » a été possible grâce à l’appui financier de leur partenaire « Global Funds For Women » qui lutte pour un programme sur la lutte contre les violences basées sur le genre «  cette ONG offre ainsi l’opportunité aux femmes défenseures de la CBDDH à travers le Réseau Burkinabè des Femmes Défenseures des Droits Humains (RB-FDDH) à renforcer leurs capacités en vue de contribuer efficacement à la lutte contre la VGB et le respect des droits Humains en général ».
Et pour conclure, Florence est revenue sur un adage africain qui stipule que : « tout seul, on va vite, mais ensemble on va loin »

benedicteoued@gmail.com

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