Être Féministe, c’est aussi chercher le Bien de tout le monde.

« Pour la jeune génération, je dirai que nous devons être tous Féministes, parce que le Féminisme, c’est chercher le Bien de tout le monde au-delà des femmes, le Bien de tous les couples marginalisés, faire en sorte que tout le monde puisse avoir accès aux mèmes opportunités et faire éclore ceux qu’ils ont en eux, c’est quelque chose de louable, de valable. Tout le monde devrait être Féministe (femmes, hommes, autres personnes non vulnérables).  Dès que vous regardez les vidéos, essayez de comprendre c’est quoi le Féminisme, essayer de vous engager et faites tout ce que vous pouvez à votre petite échelle ; parce que ce sont toutes ces petites choses qui font que nous changeons le monde »Dixit Françoise Mukuku.

Féministe, activiste, chercheure sur les Droits des femmes et l’égalité hommes et femmes (de façon générale), intéressée par les questions en rapport avec le corps ( parce qu’ayant beaucoup travaillé sur la santé sexuelle et reproductive, sur les questions d’égalité sexuelles et de genre), intéressée par   l’écho-féminisme (parce qu’avant, on ne comprenait pas tellement ce que cela voulait dire et maintenant, j’ai compris que mon destin est lié au destin de notre planète, je n’existe pas si la planète n’existe pas, ce sont des questions qui me passionnent, c’est tout récent),   également sensible aux questions du Féminisme, Françoise Mukuku Congolaise de la république du Congo (et qui  vit à Kinshasa, la capitale),

Pour la Féministe Congolaise engagée, « Le Féminisme a toujours existé et c’est vrai qu’il a été théologisé et créé en dehors du continent . Cependant, il faut voir le Féminisme en tant que personnes qui comprennent leurs situations ; en tant que personnes qui comprennent qu’il faut beaucoup plus de justice sociale, en tant que Mouvement composé de personnes elles-mêmes, mais aussi de théoriciennes, d’académiciennes, de personnes qui créent en fait la pensée et des personnes qui mettent en mouvement toute ces pensées et réflexions pour voir comment réparer l’injustice. Je pense que cela a toujours existé, c’est vraiment dommage qu’on dise que le Féminisme vient d’ailleurs.

Je pense que nos mamans, nos amies, nos tantes, même à l’école où il n’yavait pas encore de divorce, d’éducation formelle (comme on le connait aujourd’hui) ont vraiment lutté pourque leurs conditions changent. Le Féminisme existe en Afrique ; il ne se fait pas que dans les ONGs (organisations non gouvernementales), dans les organisations. On peut être une Féministe de façon individuelle, essayer de transformer son quotidien, la vie des femmes de votre famille, c’est d’ailleurs comme cela que ça commence avant d’aller dans la vie des femmes d’un pays ».

Et pour ce qui est de la tenue du festival des Féministes, Françoise a trouvé l’idée formidable, car pour elle, « nous devons sortir un peu le Féminisme des livres, des universités, le rendre vraiment populaire. Et comme je l’ai dit encore, même si on ne connait pas les mots, qu’on comprenne les principes, celui de changer la hiérarchie, de pouvoir qui nous est imposé dans notre société, permettre à ce que les femmes puissent contribué à part entière , pas seulement contribuer, mais aussi être elles -même, vivre un être qui commence d’abord par elle-même et qui va s’étendre à tout le monde et vraiment arrêter de rendre romantique la souffrance et le dévouement  des femmes(les femmes doivent vivre aussi pour elles-mêmes, être des personnes qui se sentent bien dans leur peau ) ».

                                             benedicteoued@gmail.com

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