

Professeure des écoles évoluant dans le paysage médiatique burkinabè, Rosine Sawadogo est aussi
Décoratrice événementielle et transformatrice de matériel recyclé.
Celle qui allie simultanément le métier de journalisme à celui de décoratrice a confié avoir la chance d’allier ces deux passions, a-t-elle confié « J’ai la chance d’allier ces deux passions, l’une pour promouvoir mes intérêts à travers les mots, l’autre pour les mettre en scène à travers la création d’espaces.
Ce sont deux métiers qui peuvent sembler très différents, mais en réalité, ils partagent beaucoup de points communs. Ils sont liés à la création : l’un communique avec les mots, et l’autre avec les couleurs, et les textures ».
À la question de savoir d’où lui est venue l’idée d’être décoratrice, elle a précisé que l’idée lui était venue naturellement « L’idée m’est venue naturellement. À force de décorer des événements pour mes proches, les journées culturelles quand j’étais toujours élève, j’ai réalisé à quel point j’y prenais plaisir. Alors j’ai décidé de professionnaliser cette passion ».
Et pour ce qui est de ses client.e.s, ils/elles sont diversifié.e.s, a-t-elle relevé « Oui, j’ai la chance d’avoir déjà une clientèle diversifiée. Comme je ne suis pas une décoratrice en temps plein, j’essaie de limiter mes offres de services. Je travaille pour des particuliers qui souhaitent décorer leurs espaces d’événements (mariages, anniversaires…). Je collabore aussi avec les étudiants lors des soutenances, j’accompagne également les petits budgets car mon objectif est de rendre la décoration accessible à tous ».

Des difficultés, ils n’en manquent pas.
« Comme dans tous métiers, il y a des difficultés. L’une des principales est de faire comprendre au public que la décoration est un métier qui demande des compétences, du temps et de l’investissement. Certaines personnes pensent que l’on peut avoir une décoration ou une formation gratuitement. Je suis toujours ouverte à partager des astuces, mais le travail de conception, de recherche de matériaux et de mise en œuvre a un coût. C’est un service qui, comme tout autre, se rémunère.

L’autre difficultés que je rencontre autour de moi, c’est que certaines personnes ne comprennent pas que ces deux activités ne sont pas en opposition. Elles coexistent et s’enrichissent mutuellement. D’ailleurs, la législation autorise parfaitement l’exercice d’une activité parallèle. Je ne vois pas cela comme une concurrence, de développer d’autres compétences » Dixit Rosine.

Aux femmes et aux jeunes filles qui ont des rêves d’entrepreneuriat, Rosine leur dit de ne jamais avoir peur de se lancer « L’entrepreneuriat est une aventure enrichissante, mais elle demande du courage, de la persévérance et de la passion. Entourez-vous de personnes qui croient en vous, formez-vous, et n’ayez pas peur de l’échec. Chaque échec est une leçon. Il est important de croire en son idée, de travailler dur, et de se rappeler que le succès est à la portée de toutes celles qui osent rêver et agir, sachez que personne ne peut mettre au »garage » une personne persévérante passionnée et déterminée ».
Pour ce qui est du prix de ses prestations, elle a souligné que les prix peuvent être un sujet sensible « Mais je m’efforce de proposer des devis transparents et adaptés à tous les budgets.

Pour me joindre, les personnes intéressées peuvent me retrouver sur ma page Facebook Rosa déco ou me contacter directement par message WhatsApp au 66912249 ».


