Dialogue National sur les Violences basées sur le genre: Des acteurs recherchent des solutions réelles.


Dans le cadre du projet d’appui à la mise en œuvre des activités de coopération transfrontalière dans la région du Liptako-Gourma, le le Réseau Ouest africain pour l’édification de la paix (WANEP) WANEP a organisé un atelier dans la matinée du jeudi 11 novembre 2021 à Ouagadougou. L’objectif est de renforcer les capacités nécessaires pour la lutte contre les violences basées sur le genre au profit de des organisations non gouvernementales de trois communes Thiou , Tankougounadié et de Titabé.
Réfléchir, discuter des meilleurs moyens de réduire les violences basées sur le genre. Telle est la finalité de cet atelier organisé par le Réseau Ouest africain pour l’édification de la paix (WANEP) et ses partenaires la coopération autrichienne pour le développement et le PNUD. C’est ainsi que la commune de Titabé Tankougounadié dans la région du Sahel, et de Thiou dans la région du Centre nord sont les cibles du projet appui à la mise en œuvre des activités de coopération transfrontalière dans la région région du Liptako-Gourma.
Placé sous le thème : ” Violence basées sur le genre : quelles nouvelles stratégies pour endiguer ce phénomène dans un contexte sécuritaire et sanitaire fragilisé au Burkina Faso ?” Cet atelier regroupe 30 participants.

D’entrée de jeu, le coordonnateur régional de WANEP, Julien Oussou a déclaré que le projet touche la zone de Liptako-Gourma dont le but est faciliter les interventions des acteurs des communautés locales dans la lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG). Cette réunion est un dialogue entre les acteurs à la base et les autorités locales. “C’est de créer un cadre de sécurité pour les femmes. La vertu du dialogue est de trouver des solutions, a-t-il soutenu. Il s’agit, selon lui, de contribuer à mener les collaborations , les activités de plaidoyer avec les acteurs intervenants sur la question. Et d’ajouter que de manière spécifique, l’activité vise à échanger sur les effets , les causes et conséquences des violence basées sur le genre au Burkina Faso dans un contexte difficile de plus en plus délétère. De plus, il s’agit d’envisager et de développer des stratégies sur la manière de résister et prévenir les VGB et élaborer des recommandations fondées sur des actions concrètes. Comme attentes, Julien Oussou a expliqué que les résultats est de dégager les causes et des astuces à mener.
Le directeur régional de la femme de la solidarité et de l’action humanitaire de la région du Sahel, Lassané Ouédraogo a indiqué que cette activité est en droite ligne dans les objectifs dudit ministère. Car, a-t-il poursuivi, l’intérêt de cet atelier repose le fait que les violences basées sur le genre (VBG) constitue une entrave au bonheur et à l’épanouissement de la femme et de la jeune fille. “Au Burkina Faso, nous avons plus de 52% de la population est composée de femmes. Et, nous ne pouvons pas objectivement nous en mettant de côté la femme, a-t-il souligné. Pour ce faire, a fait comprendre M.Ouedraogo,il faut des stratégies nécessaires pour permettre à celle-ci en tant que citoyenne d’apporter sa contribution au développement du pays. En mieux, a-t-il mentionné, cela va aussi favoriser l’épanouissement des communautés , des familles et des ménages. C’est pourquoi, le directeur régional a confié qu’il Relève de leur attribution de travailler à la protection de la femme. Et de penser que cette activité vient à point nommé pour pallier à ce phénomène. En termes de défis, tout relevant l’implication de plusieurs acteurs et la question transversale de VGB, M. Lassané Ouédraogo a estimé que seule la synergie d’action sera en faveur de l’atteinte des objectifs escomptés.
“La menace terroriste est présent ainsi que les actes basés sur le genre sont omniprésents”, a notifié le maire de la Commune de Dankougnounadié, Hama Ali Maïga . Et faire comprendre que ce projet tombé à pic minimiser les risques. M.Maïga a confirmé qu’il y a de nombreuses difficultés liées aux mariages forcés et précoces et l’exclusion des femmes dans la sphère décisionnelle.
Le maire de la commune de Titabé , Altiné Tindano

a exprimé sa satisfaction et sa gratitude envers WANEP . Car, a son avis, la population se sentait délaissé . Mais, cela vient rassuré à point nommé pour donner espoir aux populations. M. Tindano a réitéré son engagement pour la réussite dudit projet.

Alice Kombary Soulama, coordonnatrice de WANEP

Le préfet du département de Dankougnounadié

Le.maire de la commune de Dankougnounadié en boubou marron, Hama Ali Maiga

Achille ZIGANI

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