Devoir de redévabilité : L’IPBF dresse le bilan de ses activités.

Du 05 au 06 octobre 2021 se tient à Ouagadougou un atelier de restitution du bilan des activités du forum génération égalitaire (FGE) à l’endroit des organisations de jeunes filles et femmes œuvrant pour la promotion des droits des filles et des femmes au Burkina Faso (BF). Cet atelier a été possible grâce à L’initiative pananetugri pour le bien-être de la femme (IPBF).

Cette rencontre a pour objectif de dresser le bilan des activités du FGE qui s’est tenu du 30juin au 02 juillet avec les organisations dirigées par des jeunes filles et femmes et des organisations de jeunes de façon générale au Burkina Faso (BF) a expliqué la Directrice exécutive de l’IPBF, Wendyam Micheline Kaboré «  En effet, depuis 2020, IPBF a engagé une omobilisation auprès de toutes ces organisations au niveau du Burkina et en 2021 , nous avons pu être associés à un grand consortium avec la Fondation KIMI gérée par la 1ère Dame et l’ONG « Voix de Femmes » et ensemble nous avons conduit des activités sur le plan national Il y’a eu une forte mobilisation dans la sous-région et au niveau central à Ouagadougou , plusieurs activités ont été réalisées ».
La rencontre de ce matin avec IPBF selon la conseillère genre et jeunes à Pathfinder international, Brigitte Ouoba/Sian

Brigitte Ouoba/ Sian, conseillère genre et jeunes à Pathfinder international
s’inscrit dans la redevabilité des activités menées avec les organisations de la jeunesse afin de parvenir   à un monde égalitaire à l’horizon 2030 «  Nous avons eu à organiser au profit des femmes dans le cadre du forum génération égalité (FGE), une activité qui a vu la participation massive et effective des associations des jeunes filles et de garçons »
Et parlant d’activités, elle a souligné qu’il y’en avait plusieurs « Au niveau de IPBF, nous avons beaucoup travaillé également avec les jeunes, nous avons fait des sensibilisations, des émissions radiophoniques, une concertation des activités de plaidoyer à l’endroit des plus hautes autorités du pays a été aussi faite et aussi des concertations en vue de porter des engagements au niveau international ».
Micheline a en outre mentionné que le BF était Co-leader de la coalition « Droit à disposer de son corps, droit à la santé sexuelle et reproductive » et que au sein de cette coalition, le ministre de la santé qui a représenté le BF au FGE à Paris a pris des engagements au nom du pays et également au nom des six autres pays Ouest-africain.
De ces engagements ; «  il s’agit de voir dans quelle mesure initier des actions qui vont aider la jeunesse du BF principalement les filles et les femmes à atteindre un niveau de santé sexuelle reproductive satisfaisante en terme d’accès et de service à l’endroit des filles et des femmes », a-t-elle poursuivi et d’ajouter que ce forum avait d’autres objectifs «  on essayera d’aborder tous les volets comme les droits humains, nous allons partager les résultats des actions déjà réalisées et également avoir des travaux de groupes composés d’actions en faveur des droits des femmes ».

Les activités de mobilisation ont pu faire connaitre le forum hors du Burkina.

« On s’est rendu compte à ce forum international, inter-mondial, qu’il y’avait vraiment une méconnaissance des enjeux du forum et la mobilisation que nous avons tenue a permis aux jeunes filles et aux jeunes femmes et à la population de façon générale de prendre connaissance du contenu des enjeux, parce que 25ans après la déclaration de Beijing, il était question de faire le bilan de ce qui a été fait, un bilan qui engage les Etats, qui engage les politiques et aussi ce qui doit être fait pour combler le manque à gagner », a lâché Micheline.
« Ces engagements pris doivent être appliqués afin de faire avancer les droits des filles et des femmes et prendre en compte les questions de santé sexuelle et reproductive », a-t-elle conclu.

benedicteoued@gmail.com

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