Défense des DROITS des Aide-Ménagères et Domestiques : ADDAD plaide pour la VALORISATION de leurs Droits et pour la RATIFICATION de la CONVENTION 189 de l’OIT.

En prélude à la journée internationale des Droits de la FEMME (prévue se tenir le mercredi 08 mars 2023), l’association de défense des Droits des Aide-ménagères et Domestiques du Burkina Faso (ADDAD BF) a organisé un atelier le mardi 07 mars 2023 à Ouagadougou.
Cette rencontre avait pour objectif l’adoption d’un document pour la Protection, le Bien-être de la jeune fille aide-ménagère, travailleuse domestique et de PLAIDOYER (auprès des autorités politiques, chefs coutumiers, organisations de la société civile, les jeunes filles travailleuses domestiques elles-mêmes) pour la ratification de la convention 189 de l’OIT (organisation internationale du travail) a précisé la présidente de ladite association, Sakinatou Ouédraogo.
Ce sont au total 45 participantes et personnalités coutumières qui, au cours de l’atelier, sont revenus sur la création de ADDAD, la ratification de la Convention 189 de l’OIT, du statut particulier du travail d’aides ménagères reconnu comme tout autre travail, a-t-elle poursuivi et de conclure qu’à l’issu des échanges très fructueux et suivis de témoignages émouvants, le document de protection , du bien-être et la convention 189 de l’OIT au sein des structures étatiques ou organisationnelles invitées a été remis aux différents participants pour adoption et vulgarisation .
ADDAD est une organisation à but non lucratif et apolitique créée en 2012 par les jeunes filles et aides ménagères et domestiques elles-mêmes. L’association compte plus de 1000 membres aide-ménagères.
Elle a pour objectif général « DE DEFENDRE, PROMOUVOIR ET PROTEGER LES DROITS DES Aides- Ménagères ET VALORISER LE METIER D’AIDE-MENAGERE EN VUE D’AMELIORER LEURS CONDITIONS DE VIE ET DE TRAVAIL TOUT AU LONG DE LEUR PARCOURS MIGRATOIRE ».
L’ADDAD est aujourd’hui présente dans neuf pays de la sous-région ouest-africaine : BF, Mali, Togo, Côte-d’Ivoire, Guinée Conakry, Sénégal, Gambie et Ghana.
Au niveau de la sous-région, elle compte aujourd’hui plus de 5000 filles travailleuses domestiques.

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