Culture de la PAIX au Burkina Faso : La Fédération pour la PAIX Universelle s’y implique.

La Fédération pour la PAIX Universelle, dans le cadre de ses activités de contribution à la PAIX, à la COHESION SOCIALE, à la SECURITE et à l’UNITE NATIONALE au regard du contexte socio-sécuritaire dans le pays, organise une semaine nationale pour l’INTER RELIGION, la PAIX, la TOLERANCE, la SOLIDARITE, la COHESION SOCIALE, l’UNITE NATIONALE pour le développement.
La cérémonie d’ouverture a eu lieu le samedi 25 février 2023 à Ouagadougou.

« Pour l’Inter Religion, puissant Levier de Pacification et de Stabilisation de notre Nation, Mobilisons-nous, toutes Différences Confondues » est le thème retenu.
Ce thème est interpellateur et invite les uns et les autres à prôner la Paix et à s’accepter mutuellement malgré les divergences, malgré les différences a expliqué le Kamb-Naaba de Tenkodogo, président du conseil résidentiel de la fédération pour la Paix Universelle, section du Burkina Faso (BF) « La diversité des ethnies ou des religions doit être RICHESSE et non une source de DIVERGENCE.
Nous constatons que les divers conflits, les diverses guerres, les malentendus sont généralement nés des divergences ethniques mais surtout des divergences religieuses. Alors, nous pensons que par l’inter religion le Chrétien peut accepter le Musulman sur la même table à manger ou le Musulman peut accepter le Chrétien et ces deux peuvent ensemble accepter une autre personne de la religion traditionnelle, pour qu’on puisse manger ensemble et nous croyons que cela va permettre au pays de retrouver un peu sa Paix d’Antan. Le Mot Fort, le Message phare de cette semaine ; c’est l’inter religion : que les religions puissent s’accepter, les religions ne doivent pas être des sources de division, mais au contraire des Sources d’Union.
Nous devons bannir de nos discours, de nos propos et de nos actes le régionalisme, l’ethnocentrisme, l’extrémisme religieux, le communautarisme, la stigmatisation de groupes communautaires ou religieux. En revanche, nous devons cultiver la Tolérance, l’Acceptation et l’Altérité de sorte que nos différences loin d’être des barrières, soient plutôt des ATOUTS et des sources d’enrichissement mutuel ; de plus, pour assoir la Paix, l’incivisme doit laisser la place au Civisme pour assoir une société où règnent la Concorde, le Respect de l’autorité et du Bien Commun. ».
Et pour qu’il y’ait PAIX, il faut l’amour et la PAIX doit être Individuelle avant d’être Collective, a-t-il poursuivi « Sans Amour, on ne peut pas réaliser un Monde de Paix et qui parle de l’Amour, parle de Pardon et qui parle de Pardon cherche à s’unir à ses voisins, à ses compatriotes.
Il est Temps et Grand Temps pour le PARDON. Le PARDON entre nous, le PARDON à la VIE pour Renforcer la PAIX.
La PAIX est d’abord individuelle avant d’être collective ; elle commence par chacun de nous. CULTIVONS donc la PAIX. Pour renforcer et garantir la PAIX DURABLE, il nous faut protéger fermement les deux fibres sensibles de toute société que sont : La fibre religieuse et la fibre communautaire. Nous ne devons point tombé dans le piège de tout ennemi qui veut détruire ces fibres ; bien au contraire, nous devons renforcer notre UNITE à travers le DIALOGUE inter religieux, inter ethnique, inter et intracommunautaire pour la COHESION SOCIALE. Les religions et les ethnies doivent nous UNIRE et non nous SEPARER ; elles doivent nous apprendre à vivre en FRERES au lieu de nous OPPOSER.
Nous sommes des frères en tant qu’enfants d’un même DIEU, d’un même PERE ; de plus, nous sommes sur des chemins qui mènent à un même lieu, à un même Royaume des Cieux.
Nous avons et devons alors entre autre l’AMOUR, la SOLIDARITE, la PROTECTION, la PITIE, le SACRIFICE et l’ENTRAIDE.
La Justice, le Pardon et la Réconciliation nous permettent de BATIR une société de PAIX ou règne la FRATERNITE maitrise de COHESION SOCIALE DURABLE.
Nous devons nous aimer les uns et les autres, MUSULMANS, CHRETIENS, PRATICANTS DE LA RELIGION TRADITIONNELLE. Burkinabés de tous les bords religieux et professionnels ; il s’agit de promouvoir dans vos quotidiens, la TOLERANCE, le LANGAGE, l’ETHIQUE de la discussion, l’EXEMPLARITE et le soutien MUTUEL sur le chemin du BIEN ».

Des personnalités coutumières, religieuses et autres ont signé un parchemin pour un retour de la PAIX au Faso.
Pour le Kamb- Naaba, les signatures signifient la route de la Paix « Cet acte, c’est de pouvoir relier toutes les communautés du monde, tous les pays du monde, toutes les nations du monde : la route ici ; c’est un Symbole pour montrer que c’est par cette route qu’on pourra quitter du 1er village, la 1ère nation, la 1ère communauté à la dernière et chaque année nous la célébrons. Elle est déjà en route. Ce ne sera pas un groupe physique que nous allons tracer, mais c’est un Chemin ; c’est Symbolique, c’est un Esprit. Nous allons tracer cette route qui pourra joindre le village de la 1ère nation au village de la dernière nation pour la Paix du monde ».

Des activités sont prévues.
Un certain nombre d’activités sont prévues, a-t-il souligné « Nous avons l’ouverture, des conférences publiques sur des thèmes en lien avec la Paix, la Cohésion sociale, la Réconciliation Nationale et un certain nombre d’activités qui sont prévues dans les provinces à travers des journées de Culte (qui se matérialiseront par des prières au niveau des différentes communautés ; les Musulmans, les Chrétiens. Il y’aura des messes que nous avons demandées. Les Musulmans parleront de Doua, chez les Coutumiers, on parlera de cérémonies coutumières pour implorer le Tout Puissant afin que nous puissions retrouver la Paix, pour que la Cohésion entre nous soit Renforcée, pour que le Vivre-Ensemble soit encore Amélioré.
Tout à l’heure, nous assisterons à une conférence (animée par le docteur Albert Ouédraogo qui va porter sur la Paix, la cohésion sociale ; quelles sont les pistes que nous pouvons emprunter pour avoir cette Paix, pour avoir cette Réconciliation, pour avoir cette Sécurité parce qu’on ne peut pas parler de Sécurité sans Cohésion Sociale, sans Réconciliation). Il y’aura aussi des distinctions aux Ambassadeurs de Paix (près de 10000 au Burkina, et ce sont des personnes que nous distinguons soit par leurs actes (des actes qu’ils ont posés pour la Paix, la Réconciliation, mais aussi des personnes que nous voulons encourager, que nous voulons inviter à nous accompagner pour Renforcer toutes les activités liées à la Paix. Près de 200 seront distinguées femmes, hommes, toute obédience confondue) ».

benedicteoued@gmail.com

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