4ème édition du SIPAO : Idé Mava promet du « lourd et du jamais vu » à ses festivaliers.

Idé Mava, le promoteur du SIPAO

Du 19 au 30 décembre 2020, se tiendra la 4ème édition du salon international du prêt à porter de Ouagadougou à la place des Nations.
A une semaine de l’ouverture de cet évènement de grande envergure, Féminin Actu est allé à la rencontre du promoteur.
Créateur de mode avec 30 années d’expériences dans le prêt-à porter africain, taciturne, très humble et très posé, Idé Mava qui est le promoteur du SIPAO a confié que c’est pour valoriser le savoir-faire des créateurs africains en général et de ceux burkinabés, que l’idée lui était venue de créer un espace ouvert sur lequel des créateurs de mode, des stylistes, des modélistes, des couturiers exposeront leurs produits finis afin que tout le monde sache que les produits africains sont aussi de très bonne qualité et surtout à moindre couts et sont aussi compétitifs sur le marché mondial.
Pendant une dizaine de jours, des créateurs talentueux africains (Sénégal, Cote d’Ivoire, Niger…) viendront de partout avec leurs produits de qualité ainsi que des créateurs talentueux burkinabés pour exposer leur savoir-faire leurs produits finis en donnant l’occasion aux festivaliers de les apprécier et de pouvoir les acheter, a-t-il souligné et parlant d’innovations pour cette année, il a invité les uns et les autres à faire massivement le déplacement du côté de la place des Nations, puisqu’il faut être sur place sur le site pour voir comment il sera aménagé.
Une autre innovation majeure, est qu’un podium sera mis à la disposition de mannequins (surtout ceux qui n’ont jamais participé à un défilé de mode, pourront le faire sans rien attendre en retour), a-t-il précisé.
Une autre particularité de cet évènement, est que depuis la 1ère édition, ce sont le Faso Danfani et le Koko Dunda, les matières 1ères qui sont à l’honneur (comme quoi, il faut vraiment valoriser ce que nous avons ; le président Thomas Sankara avait très bien vu, quand il disait «  consommons ce que nous produisons et produisons ce que nous consommons »).
benedicteoued@gmail.com

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