« Le sport, dit-on, permet d’avoir un esprit sain dans un corps sain. L’impact du sport en milieu carcéral est doublement apprécié puisque les détenus connaissent la privation de la liberté d’aller et venir » Dixit le directeur de la MACO (maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou), inspecteur de sécurité pénitentiaire principal et représentant le directeur général de l’administration pénitentiaire, Fréderic Ouédraogo. 
Aujourd’hui, nul ne peut imaginer à quel point la réinsertion sociale peut également contribuer à la lutte contre le terrorisme, a lâché le président de l’association « Soyons Positifs », Salif Sawadogo et assistant GSP (garde de sécurité pénitentiaire) à la MACO. 
C’est la raison pour laquelle , l’association avec ses partenaires ont initié un Festival dénommé « Festival des Sports et Civisme en milieu carcéral » en vue de permettre aux détenus non seulement de s’affirmer, mais aussi de lutter contre le terrorisme et aussi accompagner ces personnes qui sont en conflit avec la loi de se réinsérer dans la société ; d’où le suivi carcéral a-t-il poursuivi et d’ajouter que l’association tient cette année (plus précisément ce jour jeudi 16 mars 2023 à la MACO), sa 4éme édition sous le thème « Sport et Civisme , facteur de lutte contre le terrorisme » « Je suis de l’administration pénitentiaire spécialisé en éducation physique et sportive. J’ai voulu créer un mécanisme, non seulement pour permettre aux détenus de s’affirmer, mais également les accompagner ; vue le contexte actuel pour la lutte contre le terrorisme ».
Ce thème, tel que décliné en dit long sur la réalité que traverse actuellement la nation a confié Fréderic et de rassurer que le sport pouvait bien permettre de réunir les conditions pour le Vivre-Ensemble ; et donc la COHESION « La prison fait partie de la société et par conséquent, la COHESION entre détenus est constamment recherchée.
Nous accueillons avec beaucoup de joie cette 4ème édition organisée par l’association du moment que le sport en milieu carcéral est un cheval de bataille de l’administration pénitentiaire : nous œuvrons beaucoup dans ce sens puisqu’il faut permettre à l’adulte ou à l’enfant privé de liberté de pouvoir garder le bon moral et avoir cette force physique qui l’aidera à passer un séjour carcéral.
Que ce soit l’administration pénitentiaire, les actions menées par l’administration pénitentiaire ou celles organisées par les intervenants, nous les prenons tous avec beaucoup de joie et nous ne pouvons qu’accompagner de telles initiatives ; car elles vont en droite ligne avec le respect des Droits de la personne détenue et également les recommandations au niveau national comme international ».
L’association étant polyvalente, elle a voulu faire de cette célébration EXCEPTIONNELLE ; cette célébration étant EXCEPTIONNELLE puisque l’association qui travaille de concert avec le milieu scolaire et celui carcéral, a voulu faire le brassage des deux , a précisé Seydou « Actuellement, nous travaillons également de concert avec le milieu scolaire et celui carcéral ; cela veut dire que nous sommes en relation avec 17 établissements de la place pour également faire le brassage entre milieu scolaire et celui carcéral , quitte à booster la délinquance juvénile ; un moyen aussi de diminuer un peu la récidive et lutter contre la surpopulation carcérale.
Pour cette 4ème édition, plusieurs activités ont été menées dans la matinée et ce sont la méga séance d’aérobic, le match de football Association Soyons Positifs contre la MACO et le rafraichissement qui ont mis fin à la cérémonie dans la soirée a confié Seydou « Depuis ce matin, nous avons mené une visite guidée dans les quartiers de mineurs et femmes en conflit avec la loi, nous avons eu un repas communautaire (avec les détenus, visiteurs et personnel) et nous avons également de concert avec le tribunal de grande instance de Ouagadougou, animer une conférence sur l’acceptation de la loi et le refus de la drogue ; laquelle conférence a été animée par le procureur Adama Ouédraogo.
Dans la soirée, à l’issu des différents sports, nous allons passer à une distinction communément appelée Excellence Pénitentiaire (l’excellence pénitentiaire, dont l’objectif est de reconnaitre les détenus qui s’affirment malgré les conditions de détention et également qui s’adonnent pour leur propre réinsertion sociale ; d’où les encourager afin d’être acceptés par la société et ne plus revenir en prison). Des établissements qui œuvrent dans la réinsertion sociale seront aussi récompensés ».
Pour le parrain El Hadj Youssef Sédogo 
qui s’est dit être animé d’une grande fierté, est revenu sur la question humanitaire dont œuvre l’association depuis quatre ans et pour lui, il faut être dans le milieu carcéral pour comprendre le rôle que jouent les GSP « Je suis content d’accompagner cette activité depuis longtemps. Les GSP font un très bon travail et ce sont eux qui accompagnent les détenus à faire leur séjour à retourner chez eux et à continuer leur vie ».
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