

Le ministre d’État de l’agriculture et des ressources animales et halieutiques visant les stands des exposants

« La ressource halieutique se porte bien et nous venons de loin. En termes de production pour ce qui concerne la pisciculture, nous étions de 1000T à 1200T/an. Aujourd’hui, nous sommes à 17000-18000T/an, donc vous comprenez qu’un effort a été fait par nos plus hautes Autorités afin de nous permettre d’atteindre notre objectif qui est la production de 100.000T/an » Dixit Moustapha Alassane Tassembédo, Directeur général des ressources halieutiques.
La Direction générale des ressources halieutiques (DGRH), dans le souci de promouvoir le secteur des ressources halieutiques organise depuis 2021 des journées portes ouvertes (JPO) de la DGRH qui est un cadre de concertation et d’expositions ventes des produits halieutiques. Ce cadre regroupe les acteurs de la pêche, de l’aquaculture, les techniciens du secteur, le monde de la recherche et les partenaires techniques et financiers (PTF).
4ème du genre, ces JPO se tiendront du 29 au 31 décembre 2025 au sein de la DGRH à Ouagadougou.
Pour Alassane Tassembédo

, les JPO sont une occasion de faire une introspection, de regarder ce qui s’est passé tout au long de l’année, de faire un bilan et pouvoir faire une connectivité entre les acteurs en vue d’assurer le développement « Il s’agit également pour nous de faire une prospective , de voir là où nous en sommes et de se projeter à l’avenir pour se rendre compte de ce qui n’a pas marché , ce qu’on peut faire de mieux pour qu’on puisse assurer effectivement le développement de la production piscicole et halieutique de façon générale ; et cela se fait généralement en collaboration avec l’ensemble des partenaires ici présents qui œuvrent à nos côtés pour l’atteinte des objectifs ».
Environ 200 participants sont attendus et il faut savoir aussi que lorsque nous parlons de JPO, nous incluons aussi les panels, a—t-il poursuivi « Dans l’organisation des panels, il y’a un certain nombre d’acteurs qui vont venir pour nous permettre de réfléchir sur comment on pourra faire pour développer notre filière.
En termes de résultats attendus, nous comptons avoir une feuille de route pour nous permettre de dégager, de baliser l’ensemble des défis qui vont nous permettre les années à venir de pouvoir mieux produire et de pouvoir atteindre les objectifs de l’offensive agropastorale halieutique ».

Une exposante s’est prononcée.
Mareyeuse de profession, Adjara Sanou

qui vit à Bama (localité située à Bobo dioulasso), se ravitaille au barrage de Samandéni chez ses pêcheurs. Celle qui n’a pas pu contenir sa joie, a confié être heureuse parmi les exposant.e.s en précisant qu’elle proposait plusieurs variétés de poissons « On propose plusieurs types de poissons : les capitaines, les carpes, les poissons chevaux, les poissons concordes , les machoirons, les sardines, il y’a beaucoup de variétés ».


