Portrait : Miriam Bénédicte Traoré, ou la blogueuse de l’humanitaire

Native de la province du Kénédougou, Lognéré Miriame Bénédicte Traoré fait partie de la jeune garde rapprochée du numérique au Burkina Faso. Juriste de formation et blogueuse par amour pour les lettres, elle essaye de frayer son chemin dans l’univers de l’humanitaire, sa passion.

La vie quotidienne au Burkina Faso se vit aussi sur internet. Et Lognéré Miriame Bénédicte Traoré en est la preuve vivante. Blogueuse burkinabè aussi talentueuse, la “petite Mimi” nourrissait l’idée de mettre l’humain au centre de son existence. Ce qui l’a motivée à consolider son cursus à travers un diplôme de Master en droit humanitaire qui est en cours.

D’ailleurs,  étant gosse, son rêve était de construire un orphelinat et d’être écrivain. Justement, cette diplômée en droit de l’Université Thomas Sankara (UTS), est distinctive par son sang froid et c’est la raison pour laquelle vous ne la verrez  pas en personne bouillante.

Discrète dans tous les milieux fréquentés, Mimi comme l’appelle ses proches, est à l’origine de plusieurs initiatives qui reprenait l’idée d’un défi consistant à la valorisation de l’être humain. Et de cette façon, dans une fougue, elle entend renverser un seau d’eau glacée sur la tête des internautes afin de les sensibiliser

“Prôner la cause de l’humain “

Blottie dans ses multiples casquettes, la jeune Miriame Bénédicte se démarque foncièrement par une colère lente et un caractère très acharné pour prôner plus que jamais la cause de l’humain. << L’humanitaire est tout simplement une passion, ma raison d’être. Les moments où je m’épanouie le plus, demeurent ceux qui me permettent d’être utile à autrui >>, fulmine-t-elle.

Depuis 2021, avec son diplôme de licence  en poche, Miriame Bénédicte a d’abord un profil de juriste dont elle n’a pas encore exercé dans ce métier. Après une expérience professionnelle en tant que secrétaire de bureau à Glory Equipment Sarl et communicant  sur le web, elle est un jour soucieuse de travailler dans l’humanitaire, sa passion.

Et top, en 2019, la jeune fille fait une entrée fracassante sur le web en créant son blog. Le Monde numérique lui fait les billets doux et l’intègre parmi ses blogueurs. Après un temps de réflexion sur les thèmes à aborder, elle finit par poster son premier article dénommé ”la religion” le 2 juin 2020. Pour autant le ton décomplexé, libre et sympathique n’enlève en rien à son tempérament social. Ses écrits permettent de rendre compte de ses aspirations profondes.

” Blogueuse et manager de site web “

Actuellement, à la tête du département de communication de l’association Viva Innova, elle est aussi manager au sein d’une agence numérique. Une telle omniprésence sur internet qui lui vaut d’être suivie par plus de 5 000 abonnés. Tant, elle a orienté son talent et son engagement à la croisée des chemins de la communication digitale et du droit humanitaire. << Ma philosophie est d’être la raison pour laquelle des personnes croient encore en la bonté humaine >>, concède-t-il entre deux larges sourires.

A vrai dire, elle porte en elle-même, l’énergie et le flambeau d’une certaine jeunesse africaine assoiffée d’une émancipation sans faire l’économie des difficultés liées à leur réussite sociale. En clair, cette passionnée de l’humanitaire dispose d’une ambition qui est de trouver un emploi dans ledit domaine. Chose qui lui permettra de s’épanouir pleinement en se sentant utile à l’humanité. 

Par ailleurs, elle est co-auteure d’un livre titré << L’entrepreneuriat axé sur le développement durable >>, paru en 2022. Aujourd’hui indépendante, la voilà deux yeux fixés dans l’entrepreneuriat, un sur la restauration,  et l’autre sur la pisciculture. Ce qui est fondamental pour la jeune fille, c’est le respect des dispositions pour concentrer ses efforts en vue d’améliorer ses objectifs.

Achille ZIGANI

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.