3ème édition du ” Prix Mariam Lamizana : Promouvoir l’élimination des mutilations génitales féminines à travers l’écriture journalistique.

« Zéro besoin non satisfait en matière de planification familiale, zéro décès maternel évitable, zéro violence basée sur le genre et les pratiques néfastes d’ici 2030 », c’est ce à quoi le fonds des nations unies (UNFPA) et ses partenaires se sont résolument engagés pour lutter et mettre fin aux violences basées sur le genre d’ici 2030 a souligné le Représentant Résident de la UNFPA, Auguste Kpognon.
Afin de mettre fin aux mutilations génitales féminines (MGF) en une décennie, l’implication de tous surtout des médias était nécessaire, d’où ce déjeuner de presse d’information( qui se tient à Ouagadougou) pour porter à la connaissance des femmes et hommes de médias ainsi qu’au public en général de la tenue de la 3ème édition du « Prix Mariam Lamizana » pour la promotion de l’élimination des mutilations génitales féminines, a-t-il ajouté.
Auguste qui a invité et encourager les journalistes et blogueurs à prendre part à cette lutte en utilisant leur pouvoir, leur a exhorté à participer au prix Mariam Lamizana et à s’engager pour la promotion de l’élimination des MGF au Burkina Faso et d’indiquer que le concours est ouvert depuis début septembre et les œuvres journalistiques sont reçues jusqu’au 30septembre 2020.
La particularité de cette 3ème édition résulte du fait qu’une catégorie spéciale Covid19 a été introduite et toutes productions relatives aux MGF et intégrant le contexte du Covid19 concourent d’office dans cette catégorie et le prix Mariam Lamizana « spécial Covid19 » sera décerné à la production ayant réussi à démontrer de l’impact du Covid19 en lien avec la pratique des mutilations génitales féminines au Burkina Faso, a-t-il souligné.
Il a en outre mentionné que les candidats sont les journalistes TV, les journalistes radio, les journalistes presse écrite, les blogueurs et les acteurs des médias y compris le digital qui devront soumissionner dans l’une des 4 catégories que sont :
Presse écrite : Récit écrit ne dépassant pas 2000mits,
Radio : Radioreportage en langue française ou en langue nationale ( doublée en langue française) de 3 à 15mns,
TV : Téléreportage en langue française ou en langue nationale(doublée en langue française) de 3 à 15mns,
Presse en ligne :
Récit ne dépassant pas 2000mots, Reportage vidéo en ligne de 3 à 15mns.
Chaque catégorie verra un € lauréat primé avec un smartphone, un kit support MOJO ( smartphone, support perche et matériel son), une attestation et un chèque de 500.0000FCFA.et le « Super prix Mariam Lamizana » sera décerné au lauréat/lauréate ayant obtenu e la meilleure note de l’ensemble des catégories, a-t-il expliqué et de dire qu’il recevra en plus des prix décernés aux lauréats (es) par catégorie, un chèque de 500000FCFa, un ordinateur et un trophée.
Les dépôts de candidature se font uniquement en ligne sur le site internet de l’UNFPA Burkina Faso via le formulaire de soumission et chaque candidat (e) est autorisé (e) à ne déposer qu’une seule œuvre et dans la catégorie de son choix, a-t-il conclu.
Le bureau de l’UNFPA a initié le concours « Prix Mariam Lamizana » en collaboration avec le ministère de la femme de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire, ainsi que le ministère de la communication depuis 2017 afin d’encourager la contribution des journalistes aux efforts du Gouvernement et de ses partenaires pour la promotion de l’élimination des MGF dans le pays.
benedicteoued@gmail.com.

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