Du 16 au 17 novembre 2020, se tient à Ouagadougou un atelier sous régional d’échanges intergénérationnels et de formation des membres du réseau des femmes pastorales de l’Afrique de l’Ouest (OAFA) en rapport avec les changements climatiques et la biodiversité.
Cette rencontre qui a lieu   grâce à l’association TIN HINANE en partenariat avec AYNI/FMI a pour objectif global de contribuer à l’atténuation des femmes pastorales et l’adaptation aux changements climatiques a expliqué la secrétaire générale de TIN HINANE Saoudata Aboubacrine.
Ce présent atelier qui permettra aux organisations de femmes pastorales de pouvoir échanger entre elles pour mieux contribuer à lutter contre les changements climatiques, s’inscrit en droite ligne des missions du ministère de la femme, une des missions qui est la promotion de la  prise en compte  du genre dans toutes les actions du développement, a souligné la directrice de la protection et la promotion des droits de la femme au ministère de la femme , Valerie Sanou, «  Et quand on parle d’actions de développement,  comme vous le savez, le Burkina Faso fait face depuis un certain temps aux effets de changement climatiques  et je pense que les femmes peuvent mieux jouer  leurs rôles à ce niveau ».
Plusieurs questions  auront des réponses au cours de ces 48h d’échanges a indiqué Saoudata.
Il s’agira tout d’abord de se mettre ensemble (donc une des 1ères questions rappeler un peu tout ce processus international de lutte contre les  effets de changement climatique, de protection de la biodiversité), d’échanger avec des communautés  (en majorité des femmes pastorales) sur ce fléau, a-t-elle poursuivi et d’ajouter qu’il était prévu  des échanges intergénérationnels entre les différents détenteurs de ces connaissances et les jeunes suivies de discussions sur les organisations  des femmes pastorales qui existent dans cette sous-région ouest africaine   représentées par certaines à cette dite rencontre . Elle a en outre signifié que cet atelier permettra  de dégager le rôle de ces femmes  en tant qu’actrices du milieu local rural et qui font face à l’insécurité actuellement en même tant que les effets des changements climatiques et la disparition de la biodiversité «  Et on va finir par des échanges d’expériences pratiques entre ces femmes et d’autres femmes et avec des invités pour partager ces connaissances ».
Au sortir de ces échanges fructueux selon Saoudata, elle a souhaité que ces femmes puissent repartir avec un certain nombre de connaissances et capacitations sur les différents aspects évoqués et qu’elles puissent s’en servir au niveau de leurs communautés.
Elle a en outre exhorté les leaders qui accompagnent ces femmes à les aider et à s’impliquer d’avantage en tant qu’acteurs, car pour elle, un des objectifs visés, consistait à mettre en lumière les connaissances que détiennent  ces groupes de  femmes qui ont un intérêt pour leur communauté mais aussi pour leurs pays au niveau mondial ,et le 2ème objectif est que comme elles viennent des zones d’insécurité récurrente, il fallait les réunir afin que ensemble des réflexions puissent être menées pour en tirer des recommandations, a-t-elle conclu.
Association à but non lucratif, sans affiliation politique ou confessionnelle ( qui œuvre pour l’épanouissement des femmes nomades),  TIN HINANE a été officiellement créée au Burkina Faso en 1997, au Mali en 2003, au Niger en 2005 et au Canada en 2016.
benedicteoued@gmail.com
